La confusion entre assurance-vie et assurance décès
Il est dangereux de confondre assurance-vie et assurance-décès ! L’une est un outil d’épargne tandis que l’autre s’inscrit dans une logique de prévoyance. Ils servent donc deux intérêts bien distincts, mais qui peuvent se révéler complémentaires. Zoom.
L’assurance-vie de capitalisation : idéale pour l’épargne ou la succession
Dans le langage courant, l’assurance-vie fait référence aux assurances-vie de capitalisation, également appelées assurances-vie « en cas de vie ». Ces produits financiers vous permettent d’épargner la somme de votre choix en effectuant des versements sur un fonds garanti en euros ou en investissant sur les marchés financiers via des unités de compte (dans le cas d’un contrat multisupports). Il s’agit donc d’un placement, mais pas d’une assurance à proprement parler.
L’épargne accumulée sur le contrat bénéficie d’une fiscalité de plus en plus favorable au fur et à mesure que le contrat gagne en ancienneté, notamment au-delà de 8 ans avec la possibilité d’effectuer des retraits défiscalisés jusqu’à un certain montant par an (jusqu’à 4 600 € de plus-value pour un célibataire, et 9 200 € pour un couple).
L’assurance en cas de décès : préserver ses proches d’un accident de la vie
L’assurance-décès est une véritable assurance : vous versez chaque année à votre assureur une cotisation, qui est définitivement perdue et ne sert donc pas à vous constituer une épargne. Si l’assuré décède, l’assureur verse au bénéficiaire désigné une somme d’argent définie au contrat, qui peut donc être sans commune mesure avec les cotisations déjà versées si jamais le décès survient rapidement après la souscription du contrat.
Une bonne assurance décès est normalement assortie d’une « table de mortalité », qui permet de déterminer à l’avance et en fonction de votre âge le montant de la cotisation d’assurance et celui du capital garanti en cas de décès – plus vous vieillirez, plus vous paierez et/ou moins grande sera la somme versée à vos proches. Si jamais vous aviez un doute, cette table est même le plus sûr indice que vous avez souscrit une assurance décès, et non une assurance-vie de capitalisation.
Comparer les assurances vie
Pour y voir plus clair dans les différentes offres du marché, pensez à comparer les contrats d’assurance-vie. Sur Panorabanques, procédez à une comparaison gratuite et sans engagement !
Focus sur les contrats mixtes : un compromis intéressant
Concilier la souplesse et la rentabilité de l’assurance-vie avec la protection d’une assurance-décès : c’est tout l’intérêt des assurances-vie « mixtes » ou « universelles » ! L’assuré s’engage à effectuer régulièrement un versement minimal sur son contrat (par exemple 100 € par mois), qui viendra alimenter son épargne comme n’importe quel contrat d’assurance-vie.
En échange de cet engagement, l’assureur couvre son client au titre de la prévoyance et peut s’engager par exemple à verser un capital complémentaire à ses proches en cas de décès, ou régler la facture des frais d’obsèques, sans ponctionner l’épargne placée sur le contrat qui sera transmise au bénéficiaire dans les conditions habituelles. En bref, le meilleur des deux mondes.
Conseil billet de banque
Construire un patrimoine, protéger sa famille… Et pourquoi pas les deux ? N’hésitez pas à souscrire à la fois une assurance-vie et une assurance-décès, voire à tester l’un des nouveaux produits mixtes commercialisés par les banques et les assureurs.
En cas de décès, l’épargne accumulée dans l’assurance vie, est versée aux bénéficiaires que le souscripteur désigné de son vivant. Pour les bénéficiaire ils en profitent aussi ils vont obtenir un abattement au dessus d’une certaine somme , ce capital ne sera pas calculé en impôts.
[…] En cas de décès, l’épargne accumulée dans l’assurance vie, est versée aux bénéficiaires que le souscripteur désigné de son vivant. Pour les bénéficiaire ils en profitent aussi ils vont obtenir un abattement au dessus d’une certaine somme , ce capital ne sera pas calculé en impôts. […]