Souscrire une assurance-vie pour préparer sa retraite
Vous cherchez à compléter vos revenus pour bien vivre à la retraite ? Avez-vous pensé à l’assurance-vie ? Elle répond à cette préoccupation.
Souscription d’une assurance-vie pour compléter ses revenus
Votre objectif est de compléter vos revenus à la retraite ? Un contrat d’assurance vie peut répondre à cette préoccupation. Choisissez cependant le bon contrat. Rappelons, en effet, qu’il en existe plusieurs sortes. Notamment l’assurance vie en cas de vie et l’assurance vie en cas de décès. Le premier est un contrat d’épargne sur lequel vous déposez à votre rythme (versements libres ou programmés) de l’argent.
La banque ou la compagnie d’assurance qui détient votre épargne vous verse une rémunération. Vos économies ne sont pas bloquées. A tout moment, vous pouvez effectuer des rachats, c’est-à-dire des retraits. Et une fois à la retraite, vous disposez d’un capital dont vous pouvez user comme bon vous semble.
Le second type de contrat – l’assurance vie en cas de décès – n’a pas le même objectif. Il vous permet de verser un capital à une personne que vous voulez protéger (conjoint, enfant…).
Souscrire très tôt
Pour bénéficier d’un capital suffisant à la retraite, vous devez donc opter pour un contrat d’assurance vie en cas de vie. Et le faire le plus tôt possible, même si votre capacité d’épargne est réduite. Plus vous économiserez et plus votre capital grossira.
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Pour bénéficier au maximum de la fiscalité avantageuse de l’assurance vie, vous devez conserver votre contrat au moins 8 ans. En effet, tant que vous n’effectuez aucun retrait, vous ne devez rien aux impôts. Mais, dès que vous faites un rachat (partiel ou total), vous êtes imposé sur les gains réalisés (intérêts).
Au-delà de 8 ans, ceux-ci bénéficient d’un abattement de 4 600 € tous les ans si vous êtes célibataire ou de 9 200 € si vous êtes un couple marié.
Et si vos gains dépassent cet abattement, vous aurez le choix entre deux solutions : soit le prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5 %, soit l’intégration dans votre revenu imposable. Vous devez faire le calcul pour vérifier ce qui est le plus intéressant pour vous.
Attention, si vous effectuez des retraits avant 8 ans, vous êtes taxé beaucoup plus fortement. Vous ne disposez d’aucun abattement et si vous optez pour le prélèvement forfaitaire, celui-ci s’établira alors à 35 % pour un contrat de moins de 4 ans et à 15 % pour un contrat ayant entre 4 et 8 ans. Attention : vos gains sont également soumis aux prélèvements sociaux (15,5 %).
Sortie en capital ou en rente
Au moment de votre retraite, vous avez le choix entre plusieurs solutions. Vous pouvez décider de récupérer l’intégralité de votre capital (intérêts compris) en une seule fois ou par rachats programmés en fonction de vos besoins, ce qui vous permettra de laisser le reste de votre épargne fructifier.
Vous pouvez aussi opter pour une sortie en rente. Dans ce cas, vous ne pouvez faire aucun rachat : vous abandonnez votre capital à l’assureur mais, en contrepartie, celui-ci s’engage à vous verser une rente à vie. Celle-ci s’éteint à votre décès, sauf si vous avez prévu une clause de réversibilité totale ou partielle en faveur de votre conjoint.
Le montant de cette rente dépend de nombreux critères : capital épargné, âge, sexe, tables de mortalité… Fiscalement, la rente est avantageuse : seule une partie est taxée en fonction de votre âge.
Vous serez imposé à hauteur de 70 % de la rente si vous avez moins de 50 ans, à 50 % si vous avez entre 50 et 59 ans et à 30 % à partir de 70 ans.