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La banque de demain sera-t-elle gratuite ?

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En quête d’économie sur leur facture bancaire, les Français sont plus que jamais prêts à se laisser convaincre par les banques en ligne. C’est du moins ce qu’affirme le cabinet Deloitte dans la 8ème édition de son baromètre annuel sur les relations entre les Français et leur banque. Focus.

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Un Français sur deux séduit par la banque en ligne

La banque en ligne a de beaux jours devant elle. Selon le cabinet Deloitte, auteur d’une étude réalisée en juin 2018 auprès d’un panel de 3 280 particuliers, près d’un Français sur deux (47%) serait prêt à sauter le pas. Un constat qui s’étend aux offres des opérateurs téléphoniques, avec 14% de sondés intéressés, et aux néo-banques ou « banques mobiles » (12%).

Stable vis-à-vis de l’an passé, la confiance des sondés envers les banques traditionnelles ne semble pas être à l’origine de ce désamour. Près des deux tiers des Français déclarent ainsi faire confiance à leur banque principale. Huit clients des banques classiques sur dix se déclarent d’ailleurs satisfaits de leur établissement.

Pourtant, banques en ligne et nouveaux entrants (Orange Bank, N26, Revolut, Nikel pour ne citer qu’eux) grignotent sans cesse davantage la part de marché des acteurs historiques.

Et si l’étude de Deloitte confirme que les Français se rendent moins en agence et utilisent davantage les applications mobiles mises à leur disposition par les banques, l’appétence des Français pour le digital ne suffit pas non plus à expliquer un tel engouement.

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La guerre des prix

En fait, c’est surtout sur le plan des tarifs que ces nouveaux acteurs creusent l’écart avec les banques traditionnelles. Pas de frais de tenue de compte, une carte bancaire le plus souvent gratuite, aucune commission d’intervention… La liste continue.

Une gratuité destinée à attirer une clientèle nombreuse, dans l’espoir de l’équiper par la suite de produits bancaires plus rentables, tels qu’une assurance-vie ou un crédit à la consommation.

Le hic pour les banques traditionnelles ? C’est que sous les feux croisés des banques en ligne et des néo-banques, la gratuité des produits bancaires de base est devenue le nouveau standard de l’industrie. « On a rentré dans l’imaginaire collectif des Français le fait que le compte bancaire et la carte c’était gratuit », observe Baudoin Choppin de Janvry, directeur au sein du cabinet Deloitte.

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Rien de bien étonnant, dès lors, à ce que la baisse des frais bancaires figure en tête de liste des axes d’amélioration proposés par les particuliers interrogés dans le cadre du baromètre Deloitte : 59% d’entre eux y font référence.

A défaut d’une baisse des tarifs, ils sont nombreux à appeler de leurs vœux une meilleure rémunération sur les produits d’épargne (41%). Seuls un dixième d’entre eux, en revanche, se déclare préoccupé par l’impact environnemental, social et éthique de l’activité des banques.

Les tarifs figurent également en bonne place dans les raisons invoquées par les Français pour quitter leur banque (15%), juste derrière une offre de crédit pas assez intéressante (18%), mais devant la qualité du service client (13%), toujours selon les chiffres avancés par Deloitte.

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L’humain, produit de luxe de la banque du futur ?

Les Français sont-ils prêts à se passer d’un conseiller humain pour autant ? Pas si sûr.

Un tiers des sondés se déclarent en effet prêt à payer pour un rendez-vous en agence et l’accompagnement d’un expert si le compte et la carte bancaire étaient gratuits. « On pense qu’il va y avoir un retour à l’humain et [que] le client sera prêt à payer pour ça », souffle Baudoin Choppin de Janvry, directeur conseil chez Deloitte.

Avec des exigences renforcées en matière de qualité et de personnalisation du conseil bancaire, la banque de demain prendra-t-elle pour modèle économique le système de tarification à l’acte en vigueur dans le secteur médical ?

L’idée d’un banquier au chevet de vos finances a en tout cas de quoi plaire. A condition toutefois, qu’elle s’accompagne d’une réelle montée en compétence des conseillers bancaires.

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