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La néo-banque Revolut lève 250 millions de dollars pour se développer à l’international

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La néo-banque britannique Revolut annonce avoir levé 250 millions de dollars ce jeudi. Une jolie somme, puisqu’il s’agit de l’une des plus importantes opérations de ce types dans l’univers des fintechs ! Revolut affirme désormais valoir 1,7 milliards de dollars et devient l’une des fintechs ayant atteint le statut de « licorne* » le plus rapidement.

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100 millions d’utilisateurs d’ici 5 ans !

Pari réussi pour Revolut ! La néo-banque originellement spécialiste des virements internationaux a levé 250 millions de dollars pour financer son développement à l’étranger. « Cette levée de fonds amène le montant total levé par Revolut à 340 millions de dollars depuis le lancement de l’entreprise il y a trois ans », annonce le groupe dans un communiqué.

Avec ces nouveaux fonds, la jeune pousse entend également continuer d’étoffer son offre pour devenir, à terme, une banque de plein exercice.

Pour parvenir à ses fins, Revolut devra toutefois obtenir un agrément bancaire européen, étape indispensable pour un établissement souhaitant proposer des produits d’épargne ou du crédit.

Attendu début 2018, le graal se fait encore attendre. « C’est toujours en cours, le dossier avance et ça prend toujours un peu de temps », relativise Benjamin Belais, directeur général pour la France de Revolut.

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L’enjeu est à la mesure des objectifs que s’est fixée la néo-banque : Revolut revendique aujourd’hui 2 millions de clients en Europe et vise les 100 millions d’utilisateurs d’ici 5 ans !

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Revolut se donne les moyens de son ambition. Cryptommonaies, assurance à la carte, domiciliation des prélèvements SEPA, cartes virtuelles éphémères, épargne automatique… Depuis fin 2017, la jeune pousse multiplie les innovations pour conserver une longueur d’avance sur la concurrence.

Revolut est en effet loin d’être seul à vouloir bousculer le monde de la banque. La néo-banque allemande N26 annonçait par exemple avoir levé 160 millions de dollars en mars 2018. Le secteur éveille en outre l’appétit de géants tels que Carrefour, avec C-zam. Plus récemment, le lancement d’Orange Bank et les rumeurs autour du lancement prochain d’un compte bancaire à destination des particuliers par Amazon ont aussi marqué l’actualité de la banque.

Outre une concurrence accrue, Revolut doit faire face au défi de la rentabilité, auquel sont confrontées beaucoup de fintechs. Basé sur une offre innovante et bon marché, le modèle de ces acteurs les conduit bien souvent à afficher des comptes déficitaires dans les 1ères années de leur existence. Il y a quelques mois, Revolut annonçait avoir atteint son seuil de rentabilité.

Mais cette éclaircie dans les comptes de la jeune pousse risque de tourner court: « On ne le sera de nouveau plus en 2018 car on se lance sur trois continents et ça demande des capitaux », explique Benjamin Belais.

*Le terme « licorne » désigne une startup valorisée à plus d’un milliard de dollars.

Paul Atz

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