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Si nos conseillers bancaires étaient remplacés par des robots…

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C’est le pari relevé par la banque britannique Royal Bank of Scotland (RBS) qui compte remplacer ses conseillers par un robot, Luvo. Pour rester dans la course face aux banques en ligne, la RBS recourt à l’intelligence artificielle et présentera son robot-conseiller à ses clients d’ici la fin de l’année. Quel sera le rôle de Luvo ? Quel avenir pour les conseillers bancaires humains ? Faut-il s’en inquiéter ? Tentatives de réponse.

Robot-conseiller
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Luvo, un autre SIRI ?

Ne vous attendez pas à une machine à la Robocop ou R2D2, ce que la RBS souhaite développer est une application, disponible en ligne et sur mobile, au look proche de WhatsApp et qui s’apparente à Siri. Pour mémoire, Siri est une solution d’assistance développée par Apple sur iPhone qui vous comprend et répond à vos questions.

Luvo c’est un peu la même chose. Le robot-conseiller « sera capable de répondre aux questions qui lui seront posées en combinant intuition et raisonnement », précise la RBS au Financial Times dans un article paru le 03 mars. Les clients de la RBS pourront le solliciter pour des questions simples, en cas de perte de leur carte bancaire ou d’oubli de leur mot de passe par exemple, est-il précisé par la banque.

Les robots-conseillers sont déjà utilisés pour aiguiller les clients dans leurs placements. En Grande-Bretagne, la société Nutmeg propose ce type de services en mettant à la disposition des investisseurs des algorithmes capables de les guider.

Objectif 1 : réduire les coûts

En se dotant de cette technologie, la RBS espère diminuer ses coûts et concurrencer les banques en ligne. Contrairement à la France, l’essor des banques en ligne au Royaume-Uni est tel que de plus en plus d’établissements bancaires traditionnels sont contraints de fermer leur porte. En effet, l’écart de tarifs entre banques en ligne et banques avec agence serait plus prononcé outre-Manche que chez nous, ce qui motiverait beaucoup de clients à ouvrir un compte chez les pure-players.

Pour anticiper une situation critique, la RBS, qui a annoncé fin février une perte de plus de 50 milliards de livres sterling depuis la crise, s’en remet donc à l’intelligence artificielle, sorte d’arme fatale pour rester dans la course.

Objectif 2 : permettre aux autres conseillers de gérer des opérations plus complexes

Réduire les coûts grâce à Luvo mais aussi libérer les autres conseillers pour leur permettre de gérer des opérations considérées comme étant plus complexes.

A priori, ce n’est pas à Luvo que vous demanderez de vous accorder un crédit immobilier, du moins pas tout de suite. Bien qu’il soit prévu que les réponses du robot-conseiller s’améliorent avec le temps et deviennent de plus en plus précises, il n’est pas exclu que Luvo sèche, auquel cas un conseiller, humain cette fois, prendra le relais.

Le siècle de l’intelligence artificielle ?

La RBS n’est pas le seul acteur à s’intéresser à l’intelligence artificielle selon le Financial Times. Le géant des cartes bancaires Mastercard a également annoncé vouloir développer un assistant de vente virtuel au Royaume-Uni.

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Enfin, la récente défaite de Lee Sedol* au jeu de Go contre Alphago, un logiciel conçu par Google, prouve que l’intelligence artificielle n’est plus un fantasme mais bel et bien la réalité.

Si vous n’avez pas vu la vidéo, regardez plutôt :

*Lee Sedol est le 3e meilleur joueur de Go au monde

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