Stripe – la start-up qui valait 8,7 milliards d’€…
La start-up californienne Stripe spécialisée dans le paiement en ligne – présente en France depuis juin 2016 – vient de lever 150 millions de dollars, soit 141 millions d’€. Résultat : la fintech pèse aujourd’hui 9,2 milliards de dollars, c’est-à-dire 8,7 milliards d’€. C’est – nous dit La Tribune – la plus grosse fintech américaine. Conscient que vous n’êtes peut-être pas tous au courant de l’activité de la désormais multimilliardaire start-up, billet de banque propose de vous la présenter.
Permettre aux e-commerçants d’accepter des paiements en moins de 10 minutes
Fondée en 2010, Stripe propose aux e-commerçants d’intégrer facilement des options de paiement sur leur site ou leur appli mobile. « Facilement », c’est-à-dire en ajoutant quelques lignes de code. Objectif : permettre aux e-commerçants d’accepter « toutes les principales CB de clients de tous les pays dans + de 100 devises ».
La plateforme Stripe serait « compatible avec Apple Pay, Android Pay et Alipay », nous dit Le Monde.
Cette solution conçue pour les développeurs, se présente comme une boite à outils. A travers l’intégration des API Stripe, l’e-commerçant peut créer des écrans de paiement qui convertissent ou encore stocker les informations de paiement de ses clients de manière totalement sécurisée… Stripe lui permet in fine d’accepter les paiements en quelques minutes. Dans un délai de 2 jours, il reçoit son paiement par virement sur son compte.
En France, Stripe travaille notamment avec les plateformes de crowdfunding Ulule et KissKissBankBank.
Stripe en frais
Comment Stripe se rémunère ? En prélevant une commission fixe et une commission variable aux e-commerçants sur chaque transaction réalisée. Ainsi :
- La commission fixe appliquée aux cartes bancaires – européennes et non-européennes – est de 0,25 €
- La commission variable est de 1,4 % sur les cartes européennes et de 2,9 % sur les cartes non-européennes.
A lire aussi
PayPlug : solution de paiement en ligne pour les PME qui prédit la fraude
Quel avenir pour Stripe ?
A priori radieux. Avec cette récente levée de fonds auprès de CapitalG (l’ex-Google Capital) entre autres, Stripe annonce : « 2017 sera l’année de l’offensive ». L’entreprise devrait notamment renforcer ses effectifs à travers le monde – Stripe est présente dans 25 pays. Le développement de services financiers annexes serait également prévu.
De l’offensive, il en faudra en effet pour faire face aux différents concurrents que sont Braintree (qui appartient à PayPal), HiPay, Adyen, Square… ou encore PayPlug.
Du haut de ses 8,7 milliards d’€, Stripe vaudrait 2 fois plus que Square mais 5 fois moins que PayPal…