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Les banques en ligne sont plus transparentes que les banques traditionnelles

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Banques en ligne plus transparentes que banques traditionnelles
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Les banques en ligne respectent les règles d’information des consommateurs sur les conditions générales et tarifaires, en particulier lors de l’ouverture et en cours de fonctionnement du compte bancaire, selon le ministère de l’Économie.

En plus des banques 100 % en ligne, de nombreuses banques traditionnelles (Crédit Agricole, Caisse d’Épargne ou encore Banque Populaire) développent leurs propres agences dématérialisées. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est penchée sur ces banques numériques afin d’étudier leur conformité avec les règles relatives à l’information des consommateurs.

Sur les 13 établissements contrôlés (9 banques en ligne pure players et 4 issus de réseaux traditionnels), toutes « respectent globalement les dispositions du code monétaire et financier ainsi que les engagements pris par la profession », précise le communiqué du ministère. En effet, « les banques en ligne respectent bien l’obligation d’informer leur clientèle et le public sur les conditions générales et tarifaires applicables aux opérations relatives à la gestion d’un compte de dépôt ».

Les 11 services standards passés au crible

L’enquête de la DGCCRF a ciblé les 11 services présents dans l’extrait standard des tarifs, que les banques ont l’obligation de joindre à leurs plaquettes tarifaires, depuis janvier 2011.

Il s’agit de/des :

  • L’abonnement pour gérer ses comptes sur internet
  • Alertes sur la situation du compte par SMS
  • La carte à autorisation systématique
  • La carte de paiement international à débit immédiat
  • La carte de paiement international à paiement différé
  • Retrait en euro dans un DAB d’un autre établissement de la zone euro
  • L’émission d’un virement
  • Frais d’un prélèvement
  • La commission d’intervention
  • L’assurance perte ou vol des moyens de paiement
  • Frais de tenue de compte

Seul l’abonnement pour gérer ses comptes sur internet est gratuit dans les 13 banques contrôlées. À l’exception d’un établissement, les opérations de prélèvements sont également effectuées gratuitement. À l’inverses, sur les cotisations des cartes bancaires, il y a de fortes disparités entre les banques 100 % web et les banques numériques des agences traditionnelles.

Banques 100 % en ligne : un modèle économique spécifique

L’attractivité des banques numériques pure players reposent en effet sur la gratuité de certains services. La carte bancaire est souvent gratuite. Les autres frais sont sensiblement inférieurs à la tarification des banques traditionnelles. De plus, elles proposent très fréquemment des offres de bienvenue très attractives, à l’ouverture d’un compte ou d’un livret notamment.

Attention toutefois, la quantité de prestations est souvent plus réduite. « À titre d’exemple, certain[e]s ne proposent généralement pas de carte de paiement à autorisation automatique », souligne la DGCCRF.

Un bilan positif pour les banques en ligne pure players

« Dans l’ensemble, les consommateurs ont un accès beaucoup plus rapide et intuitif aux conditions tarifaires sur leurs sites que sur ceux des acteurs bancaires traditionnels et des groupes d’assurance », conclut l’enquête.

lupa L’étude s’est contentée de comparer les données présentes dans l’extrait standard des tarifs. Pour avoir une lisibilité supérieure, faites une simulation sur Panorabanques. Notre comparateur vous permet de comparer gratuitement et rapidement plus de 150 banques. Je compare

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