Le jargon bancaire : trop compliqué ?

Quand un informaticien vous parle de « CMS » et de « WYSIWYG » ou qu’un médecin vous parle d’ « hydroxylase » ou de « paléocortex »…  A moins que vous ne soyez du métier, vous risquez de ne rien comprendre. C’est pareil pour les banques. Explications et simplification du jargon bancaire.

Langage bancaire : quelques exemples

Se repérer dans les brochures tarifaires n’est pas chose facile quand les termes indiqués sont différents de ceux que vous utilisez dans la vie de tous les jours.

Quelques exemples : Le solde de votre compte bancaire est inférieur à 0 € et vous payez des frais ? Ces frais sont appelés par les banques agios ou intérêts débiteurs. Votre découvert autorisé ? Allez plutôt voir du côté de la facilité de caisse.

L’utilisation courante des sigles par les banques ajoutent aussi un peu de difficulté : DAB pour un distributeur d’argent, TAEG pour le taux de votre crédit (tous frais compris), BIC ou IBAN les codes internationaux inscrits sur votre RIB pour faire un virement à l’étranger …

En plus, on peut rester confus devant certains termes bancaires qui ne sont pas clairement définis. Que se cache-t-il vraiment derrière le terme de tenue de compte, de commissions d’intervention ou de package bancaire ?

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Vers plus de transparence

Toutefois, on assiste à une volonté de simplification du langage dans sa globalité. Mettre à la portée de tout le monde des concepts techniques et complexes n’est pas un exercice si simple. Le Ministère de la Fonction Publique a même créé sur ce modèle un lexique administratif.

Depuis le 1er avril 2014, les banques aussi ont dû s’y mettre. Tous les établissements bancaires doivent uniformiser leurs brochures tarifaires. La dénomination des principaux frais et services bancaires est normée afin que vous puissiez mieux comprendre leur signification et les comparer plus facilement.