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Coronavirus : Le Crédit Agricole soutient les entreprises

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Groupe Crédit Agricole
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Coronavirus. Un mot désormais célèbre, synonyme de pandémie et de confinement. Une crise sanitaire qui provoque l’arrêt d’une grande partie de l’économie mondiale. Les états et les banques centrales sont donc à la manœuvre pour éviter l’effet domino, qui pourrait déclencher la fermeture de nombreuses entreprises et une hausse exceptionnelle du chômage. La priorité ? Assurer la trésorerie des entreprises par la mise en place d’un dispositif de prêts garantis par l’état (PGE). Un outil relayé dès le 25 mars par le Crédit Agricole Ile-de-France.

Qu’est-ce que le PGE ?

Le PGE est un prêt de trésorerie avec différé d’amortissement de 12 mois, accessible jusqu’au 31 décembre 2020. Ce prêt permet de couvrir jusqu’à trois mois de chiffre d’affaires, ce qui correspond à un quart du chiffre d’affaires annuel ou, pour les entreprises qualifiées d’innovantes, à deux ans de masse salariale.

Quelles sont les entreprises éligibles aux PGE ? Toutes ! Société, profession libérale, artisan, commerçant, micro-entreprise, fondation et association présentant une activité économique, etc. Mais du montant du chiffre d’affaires (CA) de l’entreprise dépend le taux d’intérêt du PGE : 0,25% pour les entreprises enregistrant un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros, et à 0,50% pour les autres.

Comme son nom l’indique, l’Etat se porte garant à 90% pour les entreprises dont le CA est inférieur à 1,5 milliard d’euros, à 80% entre 1,5 milliard d’euros et 5 milliards d’euros, et à 70% au-delà. Autrement dit, c’est incitatif pour les banques prêteuses puisque le risque encouru ne porte que sur le pourcentage restant.

Crédit Agricole Ile-de-France, banque active dès le début du mois de mars

Soucieux de ses clients professionnels et entreprises, le Crédit Agricole Ile-de-France se montre réactif en les invitant dès le 25 mars « à contacter leur conseiller par téléphone, email ou messagerie sécurisée pour effectuer un entretien Conseil ». L’objectif consiste à vérifier leur éligibilité au PGE, ainsi que de les accompagner dans sa mise en place.

Mais, dès le 6 mars, la banque régionale était intervenue pour sauver les entreprises en annonçant le report d’échéance de crédit pour les professionnels et les entreprises. L’établissement s’engageait dans la foulée à supprimer les pénalités et les coûts additionnels engendrés par ces reports d’échéance et de crédit.

Le Crédit Agricole Ile-de-France acte donc sa raison d’être : « agir chaque jour dans l’intérêt de ses clients et de son territoire ».  Plus largement, le groupe bancaire a rapidement réfléchi sur la manière d’accélérer la procédure d’allocation de prêts aux clients, en moins de cinq jours en cas d’urgence. Autre action : rendre plus rapides les modalités de prise en charge des demandes d’indemnités des clients qui sont assurés.

Envolée des demandes de prêts garantis par l’état

Avec ce PGE, au cours de la première année de souscription, les entreprises profitent d’un différé d’amortissement global, incluant aussi bien le capital du prêt et que les intérêts. Une fois ce délai passé, les emprunteurs choisiront de rembourser le prêt, distribué à prix coutant, ou de l’amortir sur une durée maximale de cinq ans. Et l’annonce de ces prêts garantis d’état n’a pas tardé à mobiliser les entreprises.

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Lemaire, a indiqué qu’en quelques jours seulement la demande a déjà atteint 3,8 milliards d’euros : « Les prêts garantis par l’État sont un immense succès. 300 milliards d’euros de garantie de l’État et à l’heure où je vous parle nous avons déjà 3,8 milliards d’euros de demande de prêts par les entreprises ».

Déjà 21 000 entreprises se seraient manifestées pour combler leur manque de trésorerie, avec un montant de prêt moyen de 135 000 euros. La garantie de l’état peut aller jusqu’à 300 milliards de prêts bancaires, c’est-à-dire 15% du produit intérieur brut (PIB). Bruno Lemaire réaffirme « nous ne laisserons personne de côté », même si des frictions existent parfois. Il dénonce notamment les cas « inacceptables » de chefs de PME obligés de « s’engager sur leur patrimoine pour obtenir un prêt ».

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