Crédit immo : des taux stables et une capacité d’emprunt en baisse au programme
En septembre 2017, les taux des crédits immobiliers n’ont pas bougé. En moyenne, vous avez continué à emprunter à 1,56 % (hors assurances), d’après le dernier baromètre du Crédit Logement CSA publié le 19 octobre 2017. Par contre, les prix des logements ont, eux, augmenté. Résultat, votre pouvoir d’achat immobilier est en baisse. Explications.
Calme plat concernant les taux des crédits immobiliers
En septembre 2017, le taux moyen – toute durée confondue – s’est établi à 1,56 %, contre 1,58 % en août. Depuis près de 6 mois, les taux restent donc plutôt stables. Dans le détail, les taux d’emprunt ressortent :
- A 1,44 % en moyenne sur 15 ans (contre 1,43 % en août)
- A 1,63 % sur 20 ans (contre 1,62 % en août)
- A 1,90 % sur 25 ans (contre 1,90 % en août)
Mais cette stabilité est trompe l’œil… Car comme les prix de l’immobilier ont continué à progresser, vous devez emprunter de plus en plus pour acheter votre logement.
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Le coût des opérations immobilières au plus haut
Ainsi sur un an et pour un même budget, la surface que vous pouvez acheter se réduit – parfois fortement – dans plus de 40 % des villes, pointe le Crédit Logement CSA.
Bordeaux et Paris sont les deux agglomérations les plus touchées. Rendez-vous compte… Entre le 3ème trimestre 2016 et le 3ème trimestre 2017, les prix d’un appartement ancien ont bondi en moyenne de 13,4 % à Bordeaux. Résultat, pour un même budget, la surface achetable a reculé de 5,9 m² en moyenne. A Paris, les prix ont pris 7,5 %, tandis que la surface que vous pouvez acheter a baissé de 4,3 m².
La demande de crédit immobilier baisse
Bref, acheter un logement est moins attractif qu’il y a encore quelques mois. Et ça se sent dans les chiffres. Au cours des 3 derniers mois, le nombre de prêts accordés s’est replié de 6 %. Et ce sont logiquement, les moins aisés et les jeunes qui en pâtissent le plus, note l’Observatoire. « Ce sont les ménages les moins dotés en apport personnel, les plus jeunes, les plus modestes, ceux qui ont porté l’expansion des marchés ces dernières années – notamment dans le neuf – qui sont en train de sortir progressivement des marchés ».