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Crédit immobilier : les taux bas peinent à enrayer la hausse des prix

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A l’ouest, rien de nouveau. Malgré des niveaux déjà très bas en mars, les taux des crédits immobiliers ne bougent pas d’un iota en avril. Si vous êtes à la recherche d’un bien immobilier, vous pouvez donc toujours bénéficier d’un prêt immobilier à des taux plus qu’avantageux. Mais malgré des conditions de financement favorables, la demande de financement des ménages accuse une nette baisse par rapport à 2017. En cause, un manque d’offres dans les zones tendues et des prix toujours élevés.

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Des taux stables à un niveau historiquement bas

Les chiffres sont tombés il y a quelques jours : il n’y aura pas de hausse des taux des prêts immobiliers en avril 2018. Selon le courtier Meilleurtaux, les taux moyens demeurent identiques à leur niveau de mars. Comptez ainsi environ 1,45% si vous empruntez sur 15 ans, 1,65% sur 20 ans et 1,85% sur une période de 25 ans. Une situation que Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux, n’hésite pas à qualifier d’« exceptionnelle ».

Plusieurs facteurs permettent de mieux comprendre la stabilité des taux. A commencer par la baisse du taux des obligations émises par l’Etat (OAT), qui se situe aujourd’hui aux alentours de 0,70%, toujours selon Meilleurtaux. En effet, les taux immobiliers suivent de près l’évolution des OAT sur 10 ans, ce qui en fait un indicateur de 1er choix pour suivre les évolutions du marché.

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Les Français sont également moins nombreux à emprunter pour acheter un logement qu’au printemps dernier. « Habituellement, la saison du printemps est la période de l’année la plus propice à l’achat. Pourtant cette année, le fameux printemps de l’immobilier tarde à se déclarer », constate Cécile Roquelaure, directrice des études et de la communication d’Empruntis.

Selon les données du courtier en immobilier, les demandes de financement au 1er semestre 2018 marquent ainsi un recul de 16% par rapport à 2017. Pour certaines enseignes, le volume de demandes de prêts diminue même de plus de 20% !

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Le manque d’offres entretient la flambée des prix

Pourtant les Français sont plus nombreux à souhaiter acheter qu’en 2017. Selon les chiffres de l’Observatoire immobilier Logic-Immo, l’année 2018 a ainsi débuté avec un niveau d’intentions d’achat record. Au total, ce sont 3,5 millions de ménages qui se déclarent prêts à acheter un bien immobilier, soit 500 000 de plus qu’en 2017.

Le problème ? La demande est nettement supérieure à l’offre : 7% des Français cherchent à acquérir un bien immobilier, tandis qu’ils ne sont que 4% à souhaiter vendre. Le manque d’offres qui résulte de cet écart, en particulier visible dans les grandes villes comme Paris et Bordeaux, alimente la hausse des prix. « Nous avons des primo-accédants finançables qui peinent à trouver un bien, il y a une réelle pénurie d’offres et les prix demeurent trop élevés », résume Empruntis.

Place au statu quo donc, car la situation ne semble pas devoir évoluer de sitôt ! « Nous n’entrevoyons pas de remontées sensibles [des taux] d’ici à cet été », indique Sandrine Allonier, directrice des relations banques de Vousfinancer.

Paul Atz

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