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Hausse des taux de crédit immo : un impact limité ?

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Si vous êtes candidat à l’emprunt immobilier ou que vous avez un crédit en cours, vous avez dû remarquer que les taux d’intérêt augmentent depuis la fin 2016. De 1,34 % en moyenne en décembre 2016, on est passé à 1,38 % en janvier, 1,49 % en février pour atteindre 1,51 % en mars 2017. Une remontée certaine qui n’a cependant « rien de brutal », analyse LesEchos.fr. Résultat : pas d’impact sur le pouvoir d’achat des emprunteurs. Le son de cloche est en revanche différent concernant la hausse des prix de l’immobilier qui pourrait bien se traduire quant à elle par une réduction du pouvoir d’achat. Si le moment est encore propice à la concrétisation de projet immobilier, la roue pourrait tourner rapidement… Focus.

Taux d'intérêt
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L’essentiel de la hausse des taux constatée en février 2017

Pour l’instant, nous dit l’Observatoire Crédit Logement, « l’essentiel de la hausse s’est constatée en février, alors qu’en mars, l’augmentation n’a été que très modérée ». En effet, ajoute LesEchos.fr, de février à mars, les taux d’intérêt des prêts immobiliers n’ont augmenté que de « deux petits points de base (0,02 %) ».

Ce qui pousse le journal économique à considérer que la répercussion de cette hausse sur le « portefeuille des Français » est encore limitée et ce, pour plusieurs raisons :

  • Malgré une légère augmentation des taux de mois en mois, ces derniers restent « très largement orientés à la baisse » en rythme annuel
  • Les taux ont « augmenté dans la même proportion pour toutes les catégories d’emprunteurs », ne mettant ainsi aucun ménage sur la touche. Il n’y a donc pas eu – précise LesEchos.fr – « de prime aux ‘bons’ emprunteurs ». Mieux encore – poursuit le quotidien – « si le coût global du crédit augmente logiquement, les durées de prêts s’allongent, ce qui est favorable aux ménages les plus modestes »

Peu marquée aujourd’hui, la hausse des taux des crédits ne devrait pas (trop) s’aggraver dans les prochains mois. L’économiste Michel Mouillart, cité par LesEchos.fr prévoit ainsi : « Habituellement, on constate un décalage d’environ trois mois entre la hausse des OAT et celle du crédit immobilier. Les légères tensions observées sur le crédit immobilier correspondent donc à des tensions sur les OAT à la fin 2016. De même, les OAT ont récemment diminué, ce qui pourrait se traduire dans trois mois dans le coût des emprunts immobiliers ».

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Une situation qu’il convient de nuancer puisque si la hausse des taux n’est pas handicapante pour accéder à la propriété immobilière, l’augmentation du prix des logements pourrait rapidement le devenir. Ainsi, certains emprunteurs ne pourront pas suivre. D’autant que contrairement à la période 2011 à 2015 durant laquelle l’évolution des revenus moyens des ménages était équivalente à l’évolution du coût moyen d’une acquisition, aujourd’hui les revenus des ménages progressent moins vite que le prix des logements, conclut LesEchos.fr.

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L’intérêt d’être propriétaire

Cet état du marché immobilier – et notamment la hausse des prix – amènerait 7 Français sur 10 à considérer qu’il est difficile, voire très difficile de se constituer un patrimoine immobilier. Ces chiffres proviennent d’une étude réalisée par le cabinet ELABE pour le Crédit Foncier, portant sur la perception du patrimoine immobilier et sa transmission aux générations suivantes.

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Sur les 2 000 personnes interrogées :

  • 92 % jugent positif le fait d’être propriétaire dont 45 % très positif
  • 3 % seulement considérerait au contraire le fait d’être propriétaire comme inutile
  • 67 % sont motivés avant tout par le fait « d’être chez soi »
  • 54 % souhaitent se constituer un patrimoine pour le transmettre à leurs enfants
  • 50 % enfin, estiment que la propriété est une sécurité pour la retraite

Et vous, que vous soyez locataire ou propriétaire, comment considérez-vous l’accession à la propriété immobilière ?

Jihane Bensouda

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