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Moka : la nouvelle appli pour épargner et investir

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Moka
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Originaire du Canada où elle a déjà séduit près de 750 000 utilisateurs, “Moka”, l’application à succès qui épargne votre petite monnaie, est arrivée en France il y a quelques semaines. Faisant face à une concurrence qui se compte sur les doigts d’une main, son concept innovant apporte un nouvel éclairage sur le marché peu exploité de la micro-épargne. 

Pari risqué ou non, billet de banque vous dévoile, le temps d’un Moka-ccino, cette jeune pousse prometteuse ainsi que les caractéristiques de son offre.

Constat initial : les jeunes épargnent peu

Si Moka a fait des millenials de 18 à 35 ans son fer de lance, c’est pour une simple et bonne raison : la moitié d’entre eux n’a toujours pas réussi à investir son argent. Et pour cause : les banques traditionnelles ne proposent toujours pas d’outils adéquats permettant de mettre de l’argent de côté facilement. 

Cette situation serait même source de stress, en témoigne le sondage OpinionWay : “deux tiers des millenials sondés sont inquiets de ne pas atteindre leurs objectifs de vie, comme voyager ou devenir propriétaire”. Ce à quoi Moka propose de remédier par un système astucieux et terriblement simple. 

La réponse : épargner en achetant …

Le fonctionnement de ce service de micro-épargne est des plus simples :

  1. Téléchargez l’application Moka
  2. Reliez votre compte Moka à votre compte bancaire
  3. Epargnez, pour tout achat, l’arrondi à l’euro supérieur. Par exemple, si vous achetez un t-shirt à 14,90 euros, 10 centimes seront versés sur votre compte Moka

Le grand atout de ce mécanisme : il vous aide à atteindre vos objectifs financiers et ce quels que soient vos moyens et vos connaissances en finance. Preuve en est du succès de Moka au Canada : ses utilisateurs font en moyenne trois transactions par jour et mettent ainsi 540 dollars de côté en un an, seulement avec l’arrondi. Par ailleurs, des options permettent de multiplier jusqu’à huit fois ces arrondis : difficile de continuer à parler de “micro” épargne dans ces conditions !

… Pour 2,99€/mois

Pour que son modèle soit économiquement viable, la fintech canadienne propose un abonnement à 2,99 euros par mois, “quel que soit le montant épargné et investi, et sans engagement sur la durée”. A noter que les 30 premiers jours d’utilisation sont gratuits, ce qui permet de tester le produit avant d’y souscrire. 

En plus de l’épargne automatique et sa sécurisation sur un portefeuille électronique, la prestation de Moka inclut également :

  • la programmation de dépôts récurrents ou des virements ponctuels sur son application Moka,
  • des transferts gratuits vers son compte bancaire (sous la forme d’un virement Sepa classique), 
  • la création de plusieurs portefeuilles électroniques distincts et destinés au financement de différents projets

Prochainement : l’investissement responsable

Épargner est une chose, investir en est une autre. Pour l’heure, les utilisateurs de Moka ont le choix entre trois portefeuilles d’investissement, correspondant à trois niveaux de risques : prudent, équilibré ou dynamique. 

Toutefois, surfant sur la tendance actuelle pour la finance verte (voir par exemple le projet de la banque Hélios), Moka anticipe les besoins de ses utilisateurs : la jeune pousse prévoit déjà de rendre accessible, dans les prochains mois, un fonds socialement responsable labellisé ISR et dans lequel ses clients pourront investir leur petite monnaie. 

Tous les ingrédients du succès ?

Difficile de douter du succès de Moka en France, “un pays culturellement proche du Canada” comme le confie son fondateur, Philip Barrar. Le choix de la France comme tête de pont pour le Vieux Continent n’est donc pas anodin, et ce d’autant que le segment des 18-35 ans y est 3 fois plus important qu’au Canada. 

En plus d’un programme agressif de parrainage qui rémunère cinq euros pour le parrain et le parrainé, Moka est déjà très présent sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et TikTok. Cette stratégie lui aurait déjà permis de réunir 10 000 internautes avant le lancement officiel de l’application.

La fintech pourra aussi compter sur l’écosystème de start-up françaises avec lesquelles des partenariats ont déjà été noués : Budget Insight (groupe Arkéa) pour calculer les arrondis et Treezor (Société Générale), pour la gestion de portefeuilles électroniques. 

Un segment encore peu concurrentiel

Moka s’appelait initialement Mylo, et son changement de nom coïncide avec sa conquête du continent européen. Une stratégie qui intervient sur un marché de la micro-épargne où peu d’acteurs se sont encore alignés. 

Ce domaine, autrefois chasse gardée de certaines fintechs spécialiste de l’épargne intelligente, telles que Yeeld, pourrait rencontrer un succès croissant dans les prochains mois.

A ce jour, on peut citer – comme concurrence sérieuse – l’offre “Coffre” de Revolut qui permet d’épargner automatiquement en utilisant la carte bancaire de la néobanque Britannique.

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