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Un an après son lancement, Ma French Bank dépasse les 200.000 clients

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Ma French Bank
Ma French Bank
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La banque mobile de La Banque Postale a soufflé sa première bougie en juillet dernier. Avec 200 000 clients au compteur, la formule Ma French Bank continue de se faufiler sur une autoroute pourtant embouteillée. Sans doute que son moteur hybride (présence en ligne et dans bientôt 3000 bureaux de poste) lui permet de tracer sa route. Non sans respecter les limites autorisées !

Ma French Bank : une écurie commerciale bien rodée

Le kilométrage défile pour Ma French Bank qui indique une jauge de 200 000 clients à la fin du premier semestre 2020. Soit une progression de 78 000 clients en l’espace de six mois, elle qui comptait 122 000 clients sous le capot fin 2019. Ce chiffre provient du dernier contrôle technique, la publication des résultats semestriels de sa maison mère La Banque Postale.

Alors que Bison Futé hissait un drapeau rouge dans le sens des arrivées l’an dernier, force est de constater que la dernière des banques mobiles a correctement piloté pour arriver jusqu’à la côte et se faire une petite place dorée au soleil. Warning : le GPS de Ma French Bank sait emprunter les itinéraires bis grâce à un réseau de distribution hors norme pour une banque mobile.

En effet, l’offre du pure player est bien sûr distribuée en ligne, depuis l’application mobile, mais aussi dans près de 2000 bureaux de poste. Avec succès puisque ces stations services, tenus par des collaborateurs formés, ont généré 64% des ventes ! Etonnant ? Non, puisque Orange Bank, avec un carburant phygital similaire, indique les mêmes proportions.

On peut aussi rapprocher ce parcours client en direct à la réussite de l’offre Nickel. Pour rappel, le compte sans banque racheté par BNP Paribas distribue son offre en exclusivité dans un réseau de buralistes agréés. Bien que talonné par la néobanque N26, Nickel est l’acteur numéro un du secteur des néobanques en France (1,5 million de clients fin 2019).

Ma French Bank : les prochaines étapes

Etant donné la capacité à faire pratiquement les deux tiers des ventes dans ses bureaux, La Banque Postale souhaite agrandir son réseau physique de distribution. L’idée est de mobiliser 3000 agences sur tout le territoire afin de permettre à une clientèle, peut-être réticente au 100% en ligne, de choisir son offre. Orange Bank adopte déjà cette stratégie. Illustration en temps réel ces derniers mois entre, d’une part, la baisse des souscriptions et, d’autre part, la fermeture des bureaux de poste imposée par les mesures de confinement.

La destination d’arrivée pour Ma French Bank est fixée à 2025, avec l’idée d’avoir embarqué un million de clients. Autrement dit : la banque mobile a déjà parcouru un cinquième du trajet. Toutefois, encore faut-il savoir garder ses clients en optimisant le taux de rétention. D’autant que La Banque Postale vise les Millennials pour rajeunir son portefeuille clients. Une clientèle justement qualifiée de volage même si le cliché guette. Alors, comment l’établissement va-t-il procéder ?

Déjà, Ma French Bank doit régler son problème d’accès à son service client, en particulier au téléphone. L’accompagnement par un conseiller est un élément de réassurance précieux dans un parcours de souscription. La disponibilité du support client est même un argument commercial qui peut faire changer de banque un client mécontent à ce niveau. Surtout, les néobanques construisent leur succès sur l’expérience utilisateur par le biais de leur application mobile bancaire.

C’est là qu’interviennent les fonctionnalités. D’où l’importance de prendre en compte les retours des utilisateurs et leurs besoins. Début juillet, les clients ont par exemple pu disposer de nouveautés, telles que l’accès plus direct à des fonctionnalités pratiques type validation d’un paiement en ligne ou recharge par carte bancaire de son compte.

Plus d’interactivité et plus de souplesse dans certaines fonctionnalités

Carte Ma French Bank

Dans la foulée, la banque mobile assouplit son service Let’s Cagnotte. Recharger les fonds du pot commun peut se faire depuis Apple Pay (solution de paiement mobile sur iOS). Et l’outil s’enrichit de la publication de sondages pour les membres participants. Enfin, les retraits partiels de l’argent de la cagnotte deviennent possibles. Auparavant, il fallait procéder à un retrait total de l’argent ce qui entraînait automatiquement la clôture de la cagnotte. Peu pratique pour les contributeurs retardataires pris dans les bouchons sans doute !

La filiale de La Banque Postale optimise aussi l’interactivité de We Partage. C’est un service de répartition des dépenses communes fort utile lorsqu’une bande d’amis mange au restaurant ou…part ensemble sur les routes des vacances. Le créateur n’est plus forcément l’unique gestionnaire de l’argent. Il a la possibilité d’inviter d’autres personnes à prendre ce statut, y compris des connaissances qui ne sont pas clientes de Ma French Bank.

Pour rappel, la banque mobile commercialise une offre (compte, carte, appli mobile) pour 2 euros par mois, un service Mes Garanties pour 2 euros par mois supplémentaires, et plusieurs services gratuits (Let’s Cagnotte, We Partage, Mon Budget Total Contrôle, Ma Tirelire, virement par sms). Sans compter les liens avec la plateforme de financement participatif KissKissBankBank et la solution de crédit renouvelable Mon Extra Prêt.

Quant aux autres services, comme l’ouverture d’un Livret A, la solution de paiement Google Pay ou l’initiation de virements instantanés, ils sont bloqués au péage. En réflexion, l’établissement se focalise plutôt sur l’enrichissement de l’offre de produits d’épargne. Histoire sans doute de respecter la distanciation commerciale entre ses produits… 

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