Crédit immobilier : les différents types de financement
Il ne vous manque plus que votre prêt bancaire pour finaliser votre projet immobilier. Pour bien préparer votre rendez-vous avec votre conseiller, quoi de mieux que vous renseigner sur les différents types de prêt auxquels vous avez droit ?
Les crédits réglementés ou crédits « aidés » par l’Etat
Les crédits réglementés permettent à certains futurs propriétaires de bénéficier d’un taux préférentiel et de mesures fiscales spécifiques. Pour bénéficier de cette aide de l’Etat, vous devez généralement respecter certaines conditions : plafonds de ressources, type de logement et localisation. Quelques exemples :
- PTZ (Prêt à Taux Zéro) et éco PTZ : un taux d’intérêt à 0 % pour le financement de votre résidence principale (PTZ) ou de travaux améliorant la consommation énergétique de votre logement (éco PTZ).
- PAS (Prêt à l’Accession Sociale) : l’ouverture des droits aux APL (Aide Personnalisée au Logement) et le report de 12 mensualités à la fin de votre prêt, en cas de période de chômage.
- Prêt du PEL (Plan Epargne Logement) : un taux fixé à l’ouverture de votre PEL, et identique quelle que soit la durée du prêt. Particulièrement intéressant si vous choisissez d’emprunter à un moment où les taux d’intérêts de crédit sont élevés. Une prime de l’Etat peut aussi vous être versée.
- Prêt Conventionné (PC) : aucune condition de ressources n’est requise. Vous pouvez financer votre résidence principale mais aussi investir dans le locatif.
Les crédits non réglementés
Les conditions des crédits non réglementés sont fixées par les banques, et non par l’Etat. Elles sont donc soumises à la libre concurrence bancaire.
- Prêt amortissable : si vous souhaitez un financement « classique » : des mensualités (capital + intérêts) et un taux fixe (constant pendant toute la durée du prêt) ou variable (évolue avec le temps).
- Prêt in fine : si vous attendez une rentrée d’argent ou recevez des revenus locatifs et ne souhaitez rembourser que les intérêts d’emprunt.
- Prêt relais : si comme 40 % des nouveaux propriétaires, vous devez revendre votre bien actuel pour financer votre nouvelle acquisition.