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Après le crowdfunding le crowdlending ?

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Après le crowdfunding le crowdlending ?
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Crowdfunding, crowdlending, crowdequity… Il est parfois difficile de s’y retrouver. Même s’ils visent le même objectif – se financer sans passer par l’intermédiaire des banques et du marché – leur but est différent. Focus sur le crowdlending.

Quelques définitions

Une nouvelle branche du crowdfunding s’est récemment développée : le crowdlending (ou crowdfunding lending). C’est-à-dire le prêt d’argent entre particuliers ou entre un particulier et une entreprise. Lorsque le crédit se fait entre particuliers, on parle de P2P Lending. À l’inverse, lorsqu’une entreprise fait appel aux particuliers, on parle de P2B Lending. Le crowdlending permet ainsi à des porteurs de projets d’emprunter de l’argent aux particuliers et s’impose comme une alternative crédible au crédit bancaire.

Le décret du 16 septembre 2014 précise les normes encadrant le crowdlending, à savoir :

  • Le prêt avec intérêt est autorisé dans la limite de 1 000 € par investisseur et par projet, la durée du crédit ne pouvant excéder 7 ans
  • L’emprunteur ne pourra lever plus d’un million d’euros par projet

Le particulier se substitue ainsi au banquier. Il reçoit, sous forme de mensualités, une partie du capital prêté et des intérêts, souvent à un taux d’intérêt plus avantageux qu’un plan d’épargne classique. Prêteurs et emprunteurs y trouvent donc leur compte : rendement intéressant pour les premiers et financement pour les seconds.

 

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Vous ne pourrez pas toujours choisir le projet que vous financerez !

Certaines plateformes de crowdlending ne mettent pas directement en contact un prêteur et un emprunteur. C’est le cas de Prêt d’Union. Cette plateforme française de P2P Lending vous permet de prêter indirectement à d’autres particuliers. Indirectement parce que votre argent ne sera pas octroyé à un projet mais alimentera un fonds qui servira à financer des projets plus ou moins risqués.

En fonction du risque que vous êtes prêt à prendre et des rendements que vous espérez, vous choisirez le fonds approprié. C’est une façon de mutualiser le risque. Au moins, si un particulier du fonds dans lequel vous avez investi fait défaut, vous pouvez compter sur les autres emprunteurs !

D’autres sites de P2P Lending, comme l’américain Lending Club, vous proposent de choisir vous-même le particulier à qui vous allez prêter. Ensuite, c’est à vous de diversifier votre portefeuille. Unilend et Finsquare, deux start-up de P2B Lending « made in France », ont également adopté ce principe.

Un placement rentable ?

Le taux d’intérêt versé aux particuliers par les entreprises varie généralement entre 6 % et 9 %. C’est donc un placement plus rentable que les livrets réglementés – livret A et LDD (0,75 %) – et les super livrets – Cetelem (2 % sur 12 mois, puis 1 %), Distingo (3,6 % sur 3 mois, puis 1,4 %) ou Fortuneo (2,5 % sur 4 mois, puis 1 %) – qui sont fiscalisés.

De plus, en général, les plateformes de crowdlending se rémunèrent uniquement sur les emprunteurs. La plupart, dont Unilend et Lendix, appliquent en effet une double commission :

  • Une première est prélevée ponctuellement sur les fonds versés lorsque la collecte aboutit. Supposons que la plateforme prélève 4 %, une entreprise qui collecte 40 000 € ne recevra que 38 400 €, 1 600 € revenant à la plateforme
  • Une deuxième commission, régulière, sur les remboursements mensuels, est ensuite prélevée. Elle est également à la charge de l’entreprise emprunteuse. Lendopolis et Finsquare appliquent des commissions uniquement du décaissement. Le prêteur paie donc rarement des frais de gestion (à l’exception de Bolden qui prélève sa seconde commission sur les intérêts perçus par les investisseurs).
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Attention cependant

Si les taux semblent très attractifs, ils sont annoncés bruts. C’est-à-dire qu’ils ne tiennent pas compte de l’imposition. Cette précision est importante parce que l’intérêt perçu par le prêteur est soumis aux prélèvements sociaux de 15,5 % et à une imposition au taux forfaitaire de 24 % (si le montant des intérêts perçus ne dépasse pas 2 000 €).

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Conseil billet de banque

Le crowdlending reste intéressant, mais c’est un placement risqué. Le prêteur peut tout perdre en cas de non remboursement du crédit. Pour limiter ce risque, il faut vérifier que la plateforme soit bien inscrite à l’Orias, le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance, et, si possible, se renseigner sur la situation financière de l’emprunteur. Enfin, préférez la diversification ! Il est plus prudent de prêter 250 € à 4 entreprises/particuliers, plutôt que 1 000 € à une seule.

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1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour, je voudrais acheter les murs de mon commerce ,que j’exploite depuis treize ans et demi.L’immeuble est en vente a 90000€.Je paie 400€ de loyer et l’appartement au dessus qui est loué depuis 8 ans par la meme locataire paie 480€ de loyer. je n’ai pas d’apport ni les frais de notaire.

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