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Pourquoi le crowdlending est une alternative sérieuse au prêt bancaire classique

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D’après une étude réalisée par le cabinet Montaigne Conseil, le groupe Pouey international et le site Crowdlending.fr, les risques de ne pas retrouver son argent en investissant sur une plateforme seraient très faibles. Entre le 1er janvier 2014 et le 29 février 2016, 64 % des 516 projets étudiés ne s’accompagneraient en effet que d’un risque jugé minime, nous apprend la rédaction du Journal du Net.

crowdlending. analyse risque
Crowdlending, analyse des risques
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Pour rappel, le crowdlending c’est un peu comme si les particuliers jouaient le rôle du banquier. Ils prêtent à des entreprises ou d’autres particuliers via une plateforme spécialisée comme Lendix, Unilend, Lendosphère ou Finsquare, pour ne citer que des plateformes finançant des entreprises.

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Près de 70 % des projets jugés favorables

Ainsi, selon l’étude du cabinet Montaigne, 70 % des projets financés par le biais de plateformes de crowdlending seraient des projets de qualité, qui « auraient pu être financés sans délais et sans soucis par des banques », de l’aveu de Louis de Froissard, gérant associé au cabinet Montaigne Patrimoine.

Dans le détail, 64 % des 516 projets financés via le crowdlending présentent un risque très faible et 5,4 % un risque « moyen ». A l’inverse, seuls 10 % des 516 projets sont jugés risqués. Quant aux 20 % restants, les analystes du cabinet Montaigne se disent « réservé[s] ».

Pourquoi des entreprises qui auraient vraisemblablement obtenu un prêt bancaire privilégient-elles le crowdlending ? Une question d’autant plus légitime que les intérêts appliqués par ces plateformes sont élevés. Par exemple, Lendix propose des taux qui varient de 4 % à 9 % selon la durée et le risque du projet. En fait, l’intérêt pour les entreprises n’est donc pas forcément monétaire mais temporelle : le gain de temps. Il faut au maximum 1 ou 2 mois pour obtenir , contre plus de 60 jours pour un prêt bancaire classique.

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Portrait-robot des entreprises qui empruntent avec succès

L’étude du cabinet Montaigne ne s’arrête pas là, puisqu’elle dresse aussi le portrait-robot des entreprises qui empruntent avec succès sur une plateforme de crowdlending.

crowdlending. secteur privilégié

 

crowdlending. taille des entreprises

Comme le montre les infographies ci-dessus, l’entreprise type est un commerce de détail (18,6 %) ou de gros (11,4 %) réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 500 000 € (48 %) et exerçant en Ile de France depuis plus de 10 ans.

On est donc bien loin du stéréotype de la start-up qui, pour lancer son activité, cherche des fonds auprès des particuliers.

Les investisseurs peuvent donc « prêter sur leurs deux oreilles ». Ils retrouveront bien leur argent et les intérêts qui vont avec.

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Les pertes désormais déductibles de l’impôt sur le revenu

Le crowdlending s’installe donc progressivement en France. Pour autant peut-il venir à la rescousse d’entreprises en quête de financement ? C’est du moins ce que pense le gouvernement. Afin de booster l’épargne collectée, l’Etat a décidé de sécuriser davantage l’épargne investie sur les plateformes.

Depuis le 1er janvier 2016, en cas de non remboursement d’un prêt participatif, les prêteurs peuvent déduire les pertes subies de l’impôt sur le revenu. Plus précisément, les pertes engendrées seront déduites des gains réalisés par ailleurs sur d’autres prêts participatifs.

La loi n’est pas rétroactive. Les prêts consentis avant cette date ne sont pas concernés.

Cette déduction est toutefois sans effet sur le calcul des prélèvements sociaux. L’imputation est en effet « retenue pour la seule détermination de l’assiette imposable à l’impôt sur le revenu » et pas pour les prélèvements sociaux. Tous les intérêts bruts perçus par le prêteur restent donc soumis aux prélèvements sociaux, fixés à 15,5 %.

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Le crowdlending a de beaux jours devant lui

Des investisseurs au rendez-vous, des risques limités… autant d’indices qui montrent que le prêt participatif va continuer à se développer dans les prochaines années.

Pour rappel, les plateformes de crowdlending ont collecté 31,5 millions d’€ en 2015, selon le baromètre fait par Crowdlending.fr en janvier dernier, un chiffre multiplié par 4,4 depuis 2014.

 

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