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Rachat de crédit : penchez-vous sur l’assurance décès invalidité

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Rachat de crédit : penchez-vous sur l’assurance décès invalidité
Rachat de crédit : penchez-vous sur l’assurance décès invalidité
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Vous cherchez à renégocier votre crédit immobilier ? Outre l’espoir d’un meilleur taux, profitez-en pour faire aussi jouer la concurrence sur l’assurance décès-invalidité. Le gain sera non négligeable. Explications.

Une assurance presque incontournable

Lorsque vous souscrivez un emprunt immobilier, la banque vous contraint à souscrire aussi une assurance décès-invalidité.

Si cette assurance n’est pas obligatoire, l’établissement de crédit en fait généralement un passage obligé à l’octroi d’un prêt. Pour vous et vos proches, c’est une sécurité. Si vous disparaissez, la mensualité du crédit sera prise en charge par l’assureur.

Idem si vous vous retrouvez dans une situation d’invalidité totale et irréversible. Vos proches n’auront donc pas à supporter la charge du crédit à votre place.

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Des gains à trouver aussi sur l’assurance

En faisant racheter votre crédit par une banque, vous pouvez obtenir une économie substantielle sur le coût de votre prêt. Mais, dans un crédit, il n’y a pas que le taux, penchez-vous aussi sur le coût de l’assurance décès invalidité.

Grâce à la loi Lagarde de 2010, vous êtes libre de refuser le contrat « groupe » que la banque vous propose. Vous pouvez très bien opter pour le contrat d’une autre compagnie. C’est ce que l’on nomme la délégation d’assurance. Il faut toutefois que les garanties du contrat envisagé soient équivalentes à celles du contrat « groupe » de l’établissement bancaire.

Et si vous trouvez mieux dans la foulée alors que vous avez déjà signé, pas de panique : vous avez aussi un an pour changer d’avis si vous trouvez encore moins cher (avec équivalence de garanties bien sûr).

Et à partir du 1er janvier 2018, tous les emprunteurs pourront résilier leur contrat d’assurance chaque année ! Le 08 février 2017, le gouvernement a (enfin) adopté la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur.

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Concurrence facilitée

Jusqu’à maintenant, la loi ne précisait pas les garanties minimales qu’un banquier pouvait exiger pour accepter ou refuser un contrat venant d’une autre compagnie. Du coup, les établissements de crédit ne se gênaient pas pour refuser.

Mais, depuis le 1er octobre 2015, la donne a changé : ils ont l’obligation de vous fournir une fiche standard d’information. Cette fiche indique les 11 critères que la banque a choisis sur une liste de 18 obligatoires (elle a été définie par le Comité consultatif du secteur financier – CCSF) et 4 critères parmi 8 facultatifs pour établir l’équivalence des garanties. En connaissant à l’avance ces critères, vous pouvez mieux faire jouer la concurrence sans risquer un refus de la banque.

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Des tarifs bien plus attractifs en délégation

Sachez que les contrats « groupe » des banques sont basés sur la mutualisation du risque. Que vous soyez jeune ou vieux, tout le monde est logé à la même enseigne. Les tarifs oscillent entre 0,40 et 0,50 % du capital emprunté (ou restant dû selon les cas).

Exemple, avec un crédit de 150 000 € sur 20 ans souscrit avec une assurance à 0,40 %, il vous en coûtera 12 000 € au total.

En revanche, si vous souscrivez une assurance personnelle en délégation, votre contrat sera établi sur-mesure, en fonction de votre profil (âge, fumeur ou non-fumeur, métier à risque…).

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Conseil billet de banque

Si vous avez moins de 40 ans, ce type de contrat est plus intéressant pour vous, d’autant que son coût oscille entre 0,10 et 0,20 % du capital emprunté ou restant dû. Avec un même crédit de 150 000 € souscrit avec une assurance à 0,10 %, votre assurance ne vous coûtera que 3 000 €. Ça vaut le coût d’y réfléchir !

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