73 % des Français voient la flat tax comme une mauvaise mesure
En janvier 2018, le prélèvement forfaitaire unqieu (flat tax) est entré en vigueur. Et son arrivée ne suscite définitivement pas l’enthousiasme des foules. Bien au contraire, 73 % des Français la considère comme une mauvaise mesure. Alors qu’est ce qui pêche ? Explications.
La flat tax n’est pas très populaire depuis son entrée en vigueur en janvier 2018. 3 Français sur 4 pensent en effet qu’il s’agit d’une mauvaise mesure. Selon une étude réalisée par le Cecop et Ifop pour Amphitéa et le Cercle de l’épargne, cet aversion est généralisée à l’ensemble de la population. 69 % des épargnants y sont défavorables et 59 % des personnes ayant un patrimoine financier de plus de 50 000 euros, y sont totalement opposés.
Pourquoi nous n’aimons pas la flat tax ?
C’est facile de dire que c’est une « mauvaise mesure » mais pourquoi le prélèvement forfaitaire unique (PFU) a si mauvaise presse ? Tout d’abord à cause de son taux : « Le taux de 30% peut être jugé excessif pour les produits d’épargne et le même taux peut être jugé insuffisant s’agissant des dividendes des actionnaires », explique Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne.
Même si le prélèvement forfaitaire unique signifie une baisse d’impôt pour de nombreux épargnants, ce n’est visiblement ce qui les a le plus marqué. En revanche, la fiscalisation dès la première année de détention des intérêts du PEL et l’application de la flat tax sur les gains de certains contrats d’assurance-vie, restent en travers de la gorge.
La flat tax, inutile ?
La flat tax est mal comprise… Et si on ne comprend pas, comment la juger véritablement utile ? Et cette étude montre en effet que seuls 18 % des personnes interrogées jugent cette mesure utile à l’économie, 34 % la jugent néfaste et 48 %, « ni utile, ni néfaste ».
Des résultats qui démontrent bien que le PFU ets mal compris. Rappelons tout de même que la flat tax a été mis en place pour simplifier la fiscalité et à terme, pousser les Français à investir dans l’économie réelle. Un objectif que poursuit d’ailleurs le gouvernement avec la loi PACTE.