Focus sur l’arnaque à l’assurance-vie
Vous pensiez que ça n’existait pas ? Les escrocs l’ont fait… Vous avez beau essayer de comprendre la forme que ça pourrait prendre mais rien, vous ne trouvez pas. Laissez-nous vous en dire plus sur l’arnaque à l’assurance vie.
En cette période de crise, les escrocs se font plus nombreux. Outre les arnaques au chèque de l’amitié, on dénombre de plus en plus d’arnaques à l’assurance vie. Comment s’en prémunir ?
Arnaque à l’assurance vie : kesako ?
Les escrocs ont de l’imagination ! Et n’hésitent pas à surfer sur la crise pour abuser de particuliers fragilisés. L’arnaque à l’assurance vie n’est pas nouvelle et peut se présenter sous différentes formes, il en est une qui s’est développée ces deux dernières années, celle qui consiste pour l’escroc à se rapprocher d’une victime pour lui faire croire qu’elle est désignée comme bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie, généralement souscrit à l’étranger par quelqu’un de sa famille, décédé.
Avec un discours bien rodé, l’escroc qui se présente comme avocat, assureur, généalogiste, explique que pour rapatrier le capital du contrat, il faut verser des frais de rapatriement, somme que la victime doit verser sur un compte à l’étranger. La plupart du temps, tout se passe par téléphone et mail.
Une solution : l’AGIRA
Si quelqu’un vient vous voir pour vous annoncer quelque chose du genre, ayez le réflexe de faire confirmer cette info ! En effet, pour se prémunir contre ce type d’escroquerie, l’AGIRA (Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance) permet à ceux qui pensent être bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie de le vérifier. Depuis 2006, Cet organisme a pour mission d’organiser la recherche de contrats d’assurance vie non réclamés en cas de décès du souscripteur (lois du 15 décembre 2005 et 17 décembre 2007).
Comment faire votre demande ?
Il suffit de saisir l’AGIRA par courrier simple en lui précisant vos coordonnées (ou celle de la personne bénéficiaire si vous faites la demande à sa place), le nom, l’adresse du défunt ainsi que la date de son décès. Au courrier, il faut joindre une copie du certificat de décès.
L’Agira dispose de 15 jours pour adresser votre demande à toutes les sociétés d’assurances, de prévoyance et de mutuelles qui effectuent alors une recherche. Elles ont un mois pour vous répondre.
Si vous êtes effectivement identifié comme bénéficiaire d’un contrat, l’assureur qui en a la charge devra vous en informer. Une formalité à faire impérativement pour éviter de vous faire avoir.

Conseil billet de banque
Et quoi qu’il en soit : un conseil : n’envoyez jamais d’argent ! Vous demander de virer une somme à l’étranger doit vous mettre la puce à l’oreille !