L’épargne, largement sollicitée pour financer les études supérieures
Étudier peut vous rapporter gros mais en attendant il va falloir payer. C’est ce que constate une enquête Cofidis réalisée en collaboration avec l’institut CSA Research. Et pour les financer, les parents ont tendance à se tourner vers l’épargne, le crédit à la consommation ou encore le job étudiant de leur enfant.
Eh oui l’argent ne pousse toujours pas sur les arbres !
Money, money, money
La fin de l’année scolaire arrive à grands pas, et même si elle est souvent associée aux vacances elle signifie également choix des études supérieures pour les futurs bacheliers. Mais qui dit études dit aussi portefeuille qui se vide…
Selon une enquête de Cofidis publiée en mai 2018, un étudiant coûte en moyenne 7118 € par an. Budget qui peut largement augmenter si vous intégrez une école de commerce, la moyenne atteignant alors 10 735 € !
Le maître mot est l’anticipation
Les parents, vous êtes 80 % à anticiper les dépenses de vos enfants futurs étudiants. Et pour la moitié de ces 80 %, vous y pensez dès leur passage en seconde. Le coût des études étant assez élevé, il vaut mieux s’y prendre à l’avance pour ne pas se retrouver en difficulté 3 ans plus tard.
1, 2, 3 financez
Mais alors comment les parents financent les études ? Par 3 modes principalement !
Sur la première marche du podium, on retrouve l’épargne. Vous êtes ainsi 87 % à débloquer votre épargne.
Puis la deuxième marche du podium revient au job étudiant. 24 % d’entre vous ont choisi de les financer grâce aux revenus issus du job étudiant de votre enfant.
Et enfin sur la troisième marche, vous êtes seulement 10 % à souscrire un crédit à la consommation.
Selon les revenus de votre foyer, l’épargne va être choisie à 97 % si vos revenus atteignent plus de 4500 € nets par mois contre 75 % si vous gagnez moins de 4500 €.
D’autres pistes à envisager
Quelques familles financent les études supérieures grâce au prêt étudiant (6 %). Le prêt étudiant est une option intéressante à envisager, le taux d’intérêt est souvent un des plus bas du marché et il n’y a pas de conditions de ressources minimales.
Les futurs étudiants peuvent aussi se tourner vers les aides publiques, via les bourses, les allocations ou l’aide au mérite par exemple :
- La bourse la plus connue est celle sur critères sociaux. Sont alors pris en compte votre situation financière, celle familiale, et la distance entre votre logement et votre établissement scolaire.
- Il existe différentes allocations. Par exemple, si vous souhaitez préparer les concours de la fonction publique vous pouvez demander à obtenir des allocations.
- L’aide au mérite est réservé aux bacheliers boursiers ayant obtenu la mention « très bien » au bac ou aux étudiants faisant de longues études.