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Banque privée : pas plus qu’une relation normale avec son conseiller ?

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Alors qu’on pourrait – raisonnablement – s’attendre à une relation exceptionnelle entre le client d’une banque privée et son conseiller, une récente étude réalisée par Opinion Way nous dit le contraire… En effet, en dépit de la nécessité de disposer de quelques centaines de milliers d’€ pour y accéder, seuls 17 % des clients des banques privées qualifieraient leur relation avec leur conseiller de « très privilégiée ». Focus.

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Dégradation du relationnel avec le conseiller de banque privée

La quatrième édition de l’Observatoire de la banque privée, réalisée par Opinion Way et Swiss Life auprès de 144 clients et 207 prospects appartenant aux 5 % des foyers français les plus riches, a de quoi surprendre.

Cette enquête réalisée auprès de personnes ayant des revenus annuels nets supérieurs ou égaux à 72 000 € selon LesEchos.fr, nous apprend que 57 % des clients estiment que leur relation avec leur conseiller est « normale ». Sans plus…

Seuls 17 % des clients considéreraient au contraire avoir une relation « très privilégiée » avec leur conseiller bancaire, « jugeant que [celui-ci] est proche d’eux et de leur famille », poursuit l’Agefi.

Pour autant côté prospects, les intentions de devenir client d’une banque privée à court terme seraient en forte hausse : 36 % des prospects l’envisageant. Et pour cause ! La relation client-banquier serait davantage « idéalisée par les prospects », selon l’Agefi qui souligne que « 29 % d’entre eux s’attendent en effet à une relation très privilégiée ». Mais – réalistes – ils seraient 51 % à anticiper une « relation normale ».

Pourtant, ce qui a poussé les clients à placer leurs actifs dans ce type d’établissement – et ce qui devrait en toute logique pousser les non-clients à le faire – c’est précisément :

  • La recherche de conseils patrimoniaux et fiscaux pour 56 % d’entre eux
  • La recherche de services personnalisés (48 %)
  • « Loin devant le rapport rendement-risque (26 %) » nous dit LesEchos.fr

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Une confiance partielle dans le conseiller

Selon Philippe Le Magueresse – directeur général adjoint d’Opinion Way – cité par l’Agefi, « le conseiller inspire confiance mais cette confiance n’est pas totale et cette tendance est commune à l’ensemble du secteur ».

Si seuls 11 % des clients disent avoir « totalement confiance en leur conseiller », 65 % des clients déclarent pouvoir se confier à lui sans hésitation.

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Pour les auteurs de l’étude, ce manque de confiance serait lié à la « perception négative des clients de la nouvelle réglementation en matière de prévention du blanchiment d’argent ».

Cette nouvelle réglementation aurait notamment imposé à ces clients de fournir « des justificatifs à partir de certains seuils ». Une réglementation que les clients jugeraient majoritairement inutile (67 %) et contraignante (60 %).

Jihane Bensouda

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