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Directive européenne sur les moyens de paiements : au bonheur des Fintechs !

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Directive européenne sur les moyens de paiements (DSP2)
Directive européenne sur les moyens de paiements (DSP2)
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Le Parlement européen a adopté jeudi dernier une version révisée de la directive sur les Services de Paiement (PSD2). Celle-ci vise non seulement à renforcer la protection des consommateurs en rendant les paiements européens plus sûrs, mais aussi à favoriser l’émergence de nouveaux acteurs. De quoi bousculer le secteur bancaire.

La directive PSD2 souhaite ouvrir plus largement le marché des paiements aux « prestataires de services d’initiation de paiement » et aux « prestataires de services d’information sur les comptes », comme précisé dans le communiqué de presse de la Commission européenne. Concrètement, le texte fait référence aux nouveaux acteurs, tels que les agrégateurs bancaires (Linxo, Bankin’), qui jouent le rôle d’intermédiaires entre la banque et le consommateur, et qui ont besoin d’avoir accès aux informations bancaires de leurs clients.

Les nouveaux acteurs bancaires légitimés

Parmi eux, la fintech parisienne Bankin’ – 4 ans d’existence et déjà 1,2 millions d’utilisateurs – propose un outil pour gérer plus facilement son budget et surveiller quasi instantanément les flux d’argent sur les comptes. Comment procède Bankin’ ? En agrégeant, c’est-à-dire en regroupant sur une même interface, l’ensemble des comptes bancaires de son client et en l’alertant en cas de transactions anormales.

Les agrégateurs pouvaient d’ores et déjà avoir accès aux données bancaires. Cependant la directive va leur permettre de légitimer les services proposés, de gagner en crédibilité auprès des consommateurs, et de favoriser l’essor du secteur. Pour Joan Burkovic, PDG de Bankin’, « cela va renforcer la confiance des consommateurs ». En effet, « jusqu’ici, les banques pouvaient toujours tenter d’empêcher les start-up d’accéder à leurs données, ou bien déconseiller à leurs clients de leur donner l’autorisation ». « Désormais, elles n’en auront plus le droit », conclut Joan Burkovic.

Des craintes concernant la protection des données bancaires

« La Fédération bancaire française (FBF) [organe représentant les banques] constate que le texte ne répond que très partiellement aux problématiques exposées aux instances européennes ». La Fédération pointe notamment le risque que fait peser le partage des informations bancaires en cas de cyberattaques. Que se passera-t-il « si un acteur tiers est attaqué par des cyberméchants » ? « Ce sont des milliers de banques européennes qui vont être attaquées », redoute Willy Dubost Directeur du département Systèmes et moyens de paiement de la FBF.

Pour limiter ce risque des investissements significatifs en termes de sécurité doivent être entrepris par les fintechs, mais aussi par les banques, expliquant peut-être un peu plus leur réticence à la mise en place de la directive DSP2.

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