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Les dix crypto-monnaies les plus populaires en 2022

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En matière d’investissement, mieux vaut ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. La règle s’applique aussi pour les crypto-monnaies. Au-delà du bitcoin et de l’Ether, d’autres devises virtuelles vous aident à diversifier votre portefeuille. Encore faut-il les connaître.

Comment fonctionnent les cryptomonnaies ?

Les crypto-monnaies, appelées crypto-actifs ou crypto-devises, sont des monnaies virtuelles. Elles servent à acheter des biens ou des services, à envoyer de l’argent ou à investir.

Contrairement aux monnaies fiat (monnaies fiduciaires) telles que l’euro, le dollar ou le yen, les crypto-monnaies ne sont pas garanties par un État. Elles ne sont pas non plus régulées par une banque centrale. Elles fonctionnent de façon décentralisée, indépendamment des institutions financières. C’est ce qu’on appelle la finance décentralisée ou DeFi.

Autre particularité, les devises virtuelles n’existent pas sous la forme de pièces ou de billets. Toutes les transactions ont lieu en ligne et sont inscrites dans l’historique la blockchain (en français, chaîne de blocs). Ce système de stockage et d’échange de l’information repose sur un réseau de pair-à-pair. Les opérations sont notées dans un registre numérique public (open source) et validées par l’ensemble des utilisateurs. N’importe qui peut le consulter à condition d’avoir la clé publique (l’adresse de la blockchain), ce qui assure sa transparence.

Le bitcoin et l’Ether, les deux cryptomonnaies les plus connues

Le bitcoin (BTC) est la première des crypto-monnaies à être pérenne. C’est la plus ancienne, celle qui représente la plus forte capitalisation mais également la plus connue. Le BTC fonctionne sur la blockchain Bitcoin. Il a été imaginé en 2008, en pleine crise des Subprimes. Face à la faillite des banques, Satoshi Nakamoto souhaitait redonner aux citoyens le pouvoir et l’accès à leur argent. Il partage avec ses amis son projet de monnaie numérique au mois d’octobre. Le 3 janvier 2009, le premier bloc (bloc genesis) est créé et les premiers bitcoins sont générés et les premiers mouvements enregistrés.

En 2009, un bitcoin équivalait à 0,01 dollar. En novembre 2021, il atteint son plus haut niveau historique (ATH ou all time high) jamais enregistré à 68 950 dollars avant de chuter sous la barre des 20 000 dollars en juin 2022.

L’Ethereum, l’autre projet crypto de référence

En 2013, Vitalik Buterin, un informaticien russo-canadien de 19 ans, lance Ethereum et sa cryptomonnaie associée, l’Ether (ETH). Satoshi Nakamoto a pensé le bitcoin comme une alternative aux devises régulées par les États. Buterin poursuit un objectif différent : enregistrer et stocker dans la blockchain tout type d’évènement, peu importe sa nature.

Pour cela, il développe les contrats intelligents (smart contracts) qui consignent automatiquement les opérations dès lors que les conditions sont remplies. Cette technologie permet de programmer et de faire fonctionner des applications sans passer par un réseau central. On parle d’applications décentralisées (dApps). L’ETH n’est qu’un usage de la blockchain Ethereum. Il contribue à rémunérer l’utilisation des smart contracts et à améliorer le projet Ethereum.

Comme le bitcoin, l’Ether recourt au minage. Afin de rendre le processus moins énergivore, Ethereum a prévu d’abandonner le mécanisme de la Proof of Work (PoW ou preuve de travail) au profit de celui de la Proof of Stake (PoS ou preuve d’enjeu). Les mineurs seront récompensés non pas, car ils ont été les premiers à valider un bloc, mais, car ils possèdent des actifs dans la crypto-monnaie. Cette évolution devrait réduire le délai de traitement des transactions et les frais d’exécution (fees) des smart contracts.

En novembre 2021, l’Ether atteint son all time high (ATH, son cours historique le plus élevé) à 4 800 dollars. Durant le mois de juin 2022, il est retombé à 1 510 dollars.

Les trois types de monnaie virtuelle

Depuis le lancement du bitcoin, plusieurs milliers de crypto-monnaies ont vu le jour. Fin 2021, il en restait un peu plus de 5 000 en circulation. Elles se répartissent en trois catégories.

Les altcoins

Altcoin est la contraction d’alternative et de coin. Le terme désigne toutes les cryptomonnaies autres que le bitcoin. Certaines altcoins exploitent la blockchain Bitcoin ou Ethereum, pour créer leur projet ensuite. D’autres ont inventé leur propre protocole.

Les stablecoins

Les crypto-monnaies sont volatiles. Pour apporter de la stabilité et de la confiance au marché, les développeurs ont créé les stablecoins.

Ces crypto-monnaies utilisent la blockchain et respectent les principes de la DeFi. Mais leur valeur est adossée sur un autre actif (une monnaie fiat, des matières premières, une autre crypto-monnaie). Elles permettent de sécuriser un gain ou d’effectuer des investissements, sans avoir à repasser par une monnaie fiduciaire. Les transactions sont alors plus rapides et moins chères.

Les stablecoins sont garantis de trois façons. Dans le premier cas, les stablecoins centralisés, chaque unité émise est garantie par son équivalent dans une monnaie ou une matière première (le dollar, sur l’euro, l’or…). L’entreprise détient autant de monnaie fiat ou de métal précieux que son équivalent en crypto-devise.

Deuxième possibilité, assurer la parité avec une crypto-monnaie réputée fiable, le bitcoin par exemple. Cette option a l’avantage d’être décentralisée. Mais elle nécessite de surcapitaliser (ou surcollatéraliser) pour protéger les avoirs et elle demeure vulnérable aux fluctuations du marché.

Enfin, certains stablecoins, les stablecoins décentralisés algorithmiques exploitent les algorithmes pour influer sur le rapport entre l’offre et la demande. Transparents, ils sont néanmoins complexes à mettre en œuvre et à comprendre. De plus, comme ils sont liés à d’autres crypto-monnaies, ils sont toujours soumis à la versatilité des cours.

Les mèmecoins

Dans la culture internet, un mème est une image ou une vidéo détournée de manière humoristique. Dans la cryptosphère, un mèmecoin est une monnaie virtuelle issue d’un mème ou d’une blague.

Ces tokens ne sont rattachés à aucun projet, à l’inverse des autres altcoins. Leur valeur dépend de leur popularité : plus le mèmecoin buzze, plus son cours augmentera. Ce sont les plus volatiles des crypto-monnaies. Peu onéreux à leur lancement, leur cours s’envole suite au tweet d’une personnalité. Lorsque l’effet de mode est passé, la chute est souvent fulgurante et vertigineuse.

Amusants, accessibles et parfois rentables, les mèmecoins séduisent les investisseurs néophytes et ceux qui cherchent à spéculer pour augmenter leurs profits. Au risque de tout perdre.

Huit autres cryptomonnaies à connaître

Certaines altcoins ont réussi à se faire un nom. Voici un aperçu des cryptomonnaies les plus connues.

NomUnités en circulation (juillet 2022)Capitalisation boursière (juillet 2022)
Bitcoin19 103 775,00 BTC437 101 169 530 euros
Ethereum121 690 262,25 ETH183 713 691 182 euros
Tether65 876 317 670 USDT66 561 532 845 euros
Binance Coin163 276 975 BNB49 770 433 231 euros
Solana345 893 533,79 SOL18 005 068 293 euros
Cardano33 820 262 544 ADA15 534 330 834 euros
Dogecoin132 670 764 300 DOGE8 071 517 867 euros
Litecoin70 802 693,78 LTC4 425 765 692 euros
Terra127 475 474,31 LUNA1 652 188 875 euros
Ripple15 695 254 348 XRP1 137 779 942 euros

Tether (USDT)

Le Tether est un stablecoin dont le cours est indexé sur le dollar. En théorie, un USDT équivaut à un dollar. Pour garantir cette parité, Tether Limited, l’entreprise qui émet cette crypto, achète et conserve un dollar à chaque fois qu’elle édite un token, au ratio 1:1. En huit ans d’existence, l’USDT n’est jamais tombé plus bas que 0,88 dollar.

La création de Tether remonte à 2012. JR Willet, un développeur américain, envisage de concevoir des crypto-monnaies à partir de la blockchain Bitcoin. Il collabore avec Brock Pierce et Craig Sellars pour donner naissance au Realcoin, qui deviendra l’USDT.

Malgré les polémiques concernant son indépendance et sa capacité à maintenir la parité avec le dollar, l’USDT est le stablecoin le plus utilisé. Il est disponible sur les principales plateformes d’échange de cryptomonnaies. Comme sur le graphique ci-dessous l’indique, on remarque que les variations sont très faibles mais surtout très similaires aux variations du dollar américain.

Binance Coin (BNB)

Binance Coin repose sur la blockchain Ethereum. Il a été développé par le portail spécialisé dans les cryptomonnaies Binance et son PDG, Changpeng Zhao. Le but ? Favoriser la circulation des actifs et diminuer les frais de transaction (fees). Avec le BNB, les clients bénéficient d’une réduction et d’opérations plus rapides.

Le BNB ne sert pas uniquement au règlement des frais. Comme les autres cryptomonnaies, il est employé pour acheter des biens et des services ou spéculer. En juillet 2017, il valait 0,15 dollar. En juillet 2022, il en vaut 240. Cette performance s’explique en partie car Binance régule le nombre de tokens. En fonction du cours du BNB, la plateforme rachète des jetons pour les détruire. Ce burn limite la quantité d’unités disponibles et augmente leur valeur à moyen et long terme.

Ripple (XRP)

À la fois système d’échange et cryptomonnaie, Ripple fait figure d’ovni. Sa devise virtuelle, le XRP vise à simplifier et fluidifier les transactions bancaires internationales. Ripple vise à devenir un concurrent à société privée SWIFT et aux autres procédés de transfert d’argent. Son protocole ne s’appuie ni sur la blockchain, ni sur le peer-to-peer (P2P) ni sur le minage. Tous les XRP ont déjà été émis et l’entreprise Ripple vérifie elle-même les données.

À son lancement, en 2012, le XRP valait 0,1 euro. Il atteint son ATH en janvier 2018 à 3,65 euros. Quatre ans plus tard, il se négocie au prix de 0,33 euro

Cardano (ADA)

À l’origine de la blockchain Cardano et de la crypto-monnaie ADA, on retrouve l’un des fondateurs d’Ethereum, Charles Hoskinson. Cardano est une plateforme qui exploite les smart contracts pour déployer des dApps, comme le fait Ethereum.

Mais elle mise sur une approche scientifique pour régler trois problèmes rencontrés par les crypto-monnaies : le passage à une grande échelle, l’interaction entre les différentes blockchains et la durabilité.

ADA est l’une des dix crypto-monnaies les plus valorisées. En octobre 2017, une unité valait 0,02 euro. En septembre 2021, elle en valait 2,61, son record. Comme d’autres actifs, le coin Cardano a connu une baisse en 2022. Au début du deuxième semestre 2022, un ADA équivalait à 0,48 euro.

Solana (SOL)

Le SOL est la monnaie native de la blockchain Solana. Cette plateforme se positionne comme une rivale d’Ethereum. Son objectif ? Traiter plus de transactions et plus rapidement, en développant une meilleure scalabilité. Pour cela, elle s’appuie sur un double consensus de validation : le Proof of History (PoH, la preuve d’histoire) et le Proof of Stake.

Grâce au PoS, vous pouvez participer à l’écriture de la blockchain sans miner. Lorsque vous possédez des SOL, vous pouvez les déléguer à un validateur. Avec à cette pratique, baptisée staking, vous percevez une partie de la récompense et générez des revenus passifs.

En avril 2020, lorsqu’il arrive sur les marchés, le SOL vaut environ 0,80 dollar. Il culmine à 247 dollars en novembre 2021. Neuf mois après, il est retombé à 39 dollars. Malgré cette chute, le SOL est l’un des jetons les plus échangés.

Dogecoin (DOGE)

Le DOGE appartient à la famille des mèmecoins. Grâce à l’engouement du public et au soutien d’Elon Musk, c’est l’une des cryptomonnaies les plus valorisées en bourse.

En 2013, deux ingénieurs, Billy Marcus et Jackson Palmer lancent une monnaie virtuelle en s’inspirant du mème Doge, une photo de chien Shiba Inu dont les internautes inventent les pensées. Imaginé comme une simple plaisanterie, le projet Dogecoin n’a d’abord aucune utilité. Aujourd’hui, il permet de lever des fonds pour des actions caritatives ou de rémunérer des créateurs de contenu. Certains commerces l’acceptent même comme moyen de règlement. Le milliardaire Elon Musk fait la promotion de cette crypto sur les réseaux sociaux depuis 2021.

Les fluctuations du DOGE sont nombreuses et impossibles à prévoir. En janvier 2014, une unité se négociait 0,000 351 dollar. Le DOGE bat son record en mai 2021 à 0,73 dollar. En juillet 2022, il ne s’affichait plus qu’à 0,065 dollar.

Litecoin (LTC)

Charlie Lee, ancien développeur de Google, élabore le système de paiement Litecoin et sa cryptomonnaie associée, LTC, en octobre 2011. Litecoin reprend les principes fondamentaux du bitcoin, mais promet des transactions plus rapides et moins chères grâce à une validation des blocs plus fréquente.

Les LTC existent en quantité limitée. Cette rareté contribue à stabiliser leur valeur sur les marchés. Le LTC est commercialisé autour de 0,3 euro lors de son lancement. Il atteint son plus record historique en décembre 2017 à 371 euros. Mais il n’échappe pas à la baisse qui touche l’ensemble du marché crypto. En juillet 2022, il se situe autour de 55 euros.

Terra (LUNA)

Le développement du projet Terra a commencé en janvier 2018 par Do Kwon et Daniel Shin. Le jeton natif du Terra, le LUNA, est un stabilisateur de prix pour le stablecoin du protocole : UST.

Le Terra est un protocole blockchain qui utilise des stablecoins ancrés aux valeurs de devises fiat (monnaies fiduciaires), la plupart du temps le dollar américain. Il vise à alimenter des systèmes de paiement mondiaux stables en matière de prix. Le stablecoin UST est un stablecoin algorithmique que vous pouvez échanger ou conserver pour sécuriser vos avoirs en cryptoactifs. Il est adossé sur le dollar.

Le projet lancé en 2018 par Do Kwon et Daniel Shin a longtemps été considéré comme une solution fiable pour lutter contre la volatilité des crypto-monnaies. Jusqu’en mai 2022, une succession de retraits a entraîné la chute du jeton et rompu sa parité avec le dollar. Au plus fort de la crise, le UST ne pesait plus que 0,30 dollar. Les pertes sont telles que la Corée et les États-Unis ont entamé des enquêtes judiciaires pour comprendre les raisons du crash et s’assurer que les clients n’ont pas été victimes d’une escroquerie.

Après avoir consulté sa communauté d’investisseurs, Do Kwon a décidé de faire évoluer la blockchain Terra en Terra Classic (LUNC).

Dans cette infographie, voici un résume des cryptos les plus connus avec leur projet, leur objectif ainsi que la valeur la plus élevée de leur cours :


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