Publicité
Publicité

Accueil » Épargne » Assurance-Vie » Assurance-vie : pourquoi opter pour le rachat total ?

Assurance-vie : pourquoi opter pour le rachat total ?

0
Assurance vie demander le rachat total
Rate this post

Vous souhaitez disposer de la totalité des sommes versées sur votre contrat d’assurance-vie ? Demandez son rachat total. Mais, attention à la fiscalité.

Qu’est-ce que le rachat total de votre assurance-vie ?

Racheter une assurance vie consiste à demander à votre assureur une partie ou la totalité de la valeur acquise de votre contrat. Si vous demandez la totalité des sommes épargnées, vous procédez au rachat total du contrat. Ce qui revient à le clôturer.

Si vous avez besoin d’argent rapidement, le rachat vous permet de bénéficier immédiatement des sommes bonifiées sur votre contrat.

Comment faire ?

Vous devez adresser une lettre recommandée avec avis de réception à votre compagnie d’assurances. Vous devez également y joindre un relevé d’identité bancaire (RIB), la copie de votre contrat ainsi que celle du dernier relevé de situation.

À compter de la réception de votre demande, votre assureur a deux mois pour vous verser la somme due. Au-delà, vous obtiendrez des intérêts supplémentaires « au taux légal majoré de moitié durant deux mois » et au-delà, « au double du taux légal », selon l’article L132-21 du code des assurances.

Fiscalité lors du rachat : attention aux pénalités

La fiscalité s’applique sur les intérêts et la plus-value réalisée. Le capital investi en unité de comptes est soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, prélèvement social, contribution additionnelle et prélèvement de solidarité) au dénouement du contrat à hauteur de 15,5 % ; contrairement au capital des supports en euros qui est taxé chaque année.

De plus, les sommes obtenues seront soit soumises à l’impôt sur le revenu, soit à un prélèvement libératoire dont le taux dépend du moment du rachat. La règle est simple, plus vous attendez moins vous serez taxé !

Vous rachetez moins de 8 ans après la souscription

Dans ce cas, vous pouvez soit intégrer vos gains à votre revenu imposable, soit opter pour un prélèvement libératoire : à 35 % si le retrait a lieu avant la quatrième année et à 15 % après (taux hors prélèvements sociaux).

Vous rachetez après la 8ème année suivant la souscription

Après 8 ans, vous bénéficiez d’une fiscalité favorable. La somme obtenue sera, selon votre choix, soumise à l’impôt sur le revenu ou à un prélèvement libératoire de 7,5 %, après un abattement de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple.

PAS DE COMMENTAIRES

LAISSER UNE RÉPONSE