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Le nombre d’agences bancaires va diminuer dans les grandes villes

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Le nombre d’agences bancaires va diminuer dans les grandes villes
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Afin de conserver leur rentabilité, les banques françaises devraient fermer, d’ici à 2015, 2 % à 4 % de leurs agences, principalement dans les grandes agglomérations, selon une étude de Roland Berger.

Il va y avoir de moins en moins de banques à chaque coin de rue. Du moins dans les grands centres urbains. Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Roland Berger, 2 % à 4 % des agences bancaires pourraient tirer leur rideau dans les années à venir.

La France présente, il est vrai, une forte densité en la matière avec 600 agences pour un million d’habitants, contre une moyenne de 450 agences, toujours pour un million d’habitants, dans les autres pays européens. Il n’est ainsi pas rare de voir, dans les grandes villes, se côtoyer plusieurs enseignes bancaires sur le même trottoir. Une aberration d’autant plus grande que se développent les usages en ligne, notamment la consultation et les virements sur les comptes courants via le site Internet de sa banque.

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Réduction de coûts

Surtout, l’étude menée auprès des neufs grands réseaux bancaires français (BNP Paribas, Société Générale, Banque Populaire, Caisse d’EpargneBanque Postale, Crédit Agricole, LCL et CIC) pointe la baisse prochaine des commissions qu’ils vont percevoir avec l’entrée en vigueur en 2015 des nouvelles contraintes réglementaires, dites de « Bâle 3 ». Selon Roland Berger, les commissions devraient générer « seulement » 4,5 milliards d’euros en 2015, soit 1 milliard de moins qu’en 2011.

Pour préserver leur rentabilité, les banques n’ont pas d’autres choix que de réduire leurs coûts. Leurs frais de gestion devraient ainsi passer de 35 milliards d’euros en 2012 à 30 milliards d’euros en 2015. Dans ces conditions, fermer des agences constitue une des sources rapides d’économie pour les banques.

D’autant que ces dernières bénéficient d’un contexte avantageux : 18 % de leurs effectifs a plus de 55 ans. Pour Roland Berger, les établissements français vont non seulement pouvoir s’appuyer sur les nombreux départs à la retraite, mais aussi engager plus facilement des plans de départs volontaires.

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