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Services bancaires mobiles : pourquoi ça ne prend pas en France ?

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32 % des Français utilisent les services bancaires mobiles. En Suède, ils sont 59 %, au Danemark 56 %. En Europe, la moyenne est à 43 % d’utilisateurs de services bancaires mobiles, nous dit une récente étude du cabinet Ernst & Young. Comment expliquer qu’en France – mais aussi en Suisse (25 %), en Allemagne (28 %) ou encore en Grèce (30 %) – on soit tant que ça à la traîne ? Par quel côté faut-il prendre le problème ? Est-ce que nous sommes moins « connectés » que nos voisins européens ? Ou est-ce que l’offre bancaire de services mobiles est moins riche en France ? Tentative de réponse.

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Evolution de l’utilisation des services mobiles bancaires

Même si les Français se montrent plus réticents à utiliser les services bancaires mobiles que d’autres Européens, il n’en reste pas moins que d’année en année, la part d’utilisateurs augmente. Selon une étude App Annie publiée en septembre 2016, « le nombre de sessions des apps du top 10 apps bancaires a pratiquement doublé entre le 1er semestre 2014 et le 1er semestre 2016 » en France.

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C’est, poursuit l’étude, chez les 25-44 ans que l’utilisation des applis bancaires est la plus élevée. Le défi pour les banques est ainsi de pouvoir apporter une réponse adaptée aux besoins de cette catégorie de la population.

Infographie: Services bancaires mobiles : les Français restent frileux | Statista
Vous trouverez plus de statistiques sur Statista

Des applications bancaires décorrélées des besoins des clients ?

Or, comme le souligne justement l’étude App Annie, « Un grand nombre d’apps de la Fintech proposent désormais des services spécialisés qui étaient autrefois intégrés au package de services d’une banque de détail traditionnelle. »

Face aux offres des Fintechs, les banques doivent en effet mettre les bouchées doubles pour garder leurs clients :

  • D’une, les Fintechs jouent à domicile : ayant développé tous leurs services autour du mobile, elles sont à même de proposer des outils particulièrement adaptés aux nouveaux usages
  • De deux, la perte de confiance des clients dans leur banque se fait à la faveur de la confiance donnée aux Fintechs
  • De trois, selon l’étude du cabinet Ernst & Young, 40 % des clients ont utilisé les services des Fintechs au cours des 12 derniers mois
  • De quatre, la directive européenne DSP2 censée entrer en vigueur en 2018, déroulera le tapis rouge pour ces start-ups

Prenons l’exemple des agrégateurs de comptes bancaires – 27,4 % des Français en utiliseraient un en 2016. Ces outils – qu’ils s’appellent Bankin, Fiduceo ou encore Linxo – répondent à un véritable besoin que les banques traditionnelles n’ont pas su anticiper.

Du coup, au lieu d’être proactives, les banques traditionnelles se contentent de réagir. Et c’est ainsi que – fort heureusement – le Crédit Mutuel Arkéa et le Crédit Agricole sont entrés au capital de Linxo. Dans la même veine, plusieurs banques traditionnelles ont annoncé qu’elles développeraient ce type d’outils prochainement.

Jihane Bensouda

3 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi…?
    Une réponse a ce manque d’engouement et ceci malgré les chiffres, les stat, les publicités. Le bourrage de crâne pour nous entrainer dans une vie moribonde que nous ne voulons pas.

    Le français en a marre d’avoir a faire a des murs, des écrans, du virtuel, des plates forme basés a l’étranger sans les nommer pour ne pas paraitre raciste, marre et peur.
    Que ce passera t’il en cas de chute d’internet, en cas de non réseau ce qui arrive souvent dans nos campagnes, en cas de perte des moyens de communications ??
    Tout ceci est pensé par de savant idiots enfermés dans leur tour d’ivoire et applaudis par une Europe moribonde.
    Nous en avons marre de perdre nos rapport humains, marre de perdre de l’argent et pouvoir d’achat, marre de payer pour rien et personne ne veut de cette Europe et de ses startup bancaires…

    Laissez nous tranquilles! Tout se passait très bien avant vos histoires du soit disant futur. Rendez nous nos banque avec nos rapports humains.

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