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Banque Populaire et Caisse d’Epargne : fermetures d’agences et révolution digitale au programme

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Révolution numérique oblige, BPCE – le groupe bancaire qui rassemble les réseaux Caisse d’Epargne et Banque Populaire – va mettre le cap sur le numérique et fermer 5 % de ses agences d’ici 2020. Mais pas de panique, nous dit François Pérol, le président du Directoire de BPCE. Ces transformations n’auraient qu’un seul but : faire de la Caisse d’Epargne et de la Banque Populaire les « leaders de la satisfaction client ».

BPCE
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« Promesse de proximité »

A l’heure actuelle, le réseau des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne se compose de 3 300 agences côté Banque Pop’ et de 4 200 agences côté Caisse d’Epargne. Mais en vue de sa transformation numérique, le groupe a annoncé vouloir fermer quelque 400 agences, soit 5 % de son réseau d’ici 2020.

Toutefois, dans une interview diffusée le 21 février 2017 sur le site du groupe, François Pérol se veut rassurant. Malgré ces fermetures, le groupe entend rester une banque de « proximité ».

Il promet ainsi que les citadins continueront à trouver une agence à moins de 10 minutes de chez eux et à moins de 20 minutes en zone rurale. Nos concitoyens sont en effet « très rassurés par l’idée qu’ils peuvent s’adresser à quelqu’un et qu’ils n’ont pas en face d’eux simplement une banque mobile », insiste-t-il.

Selon un article des Echos.fr publié le 1er mars, le groupe envisagerait de « fermer les agences proches dans un rayon de 1 km en ville et de « limiter à un maximum de 30 km l’éloignement entre un client et le point de vente le plus proche » en zone rurale. »

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Proximité géographique mais aussi transformation numérique

Le groupe va investir 750 millions d’euros dans des projets digitaux. L’objectif : améliorer ses outils en ligne, permettre à ses clients d’acheter seuls depuis chez eux des produits bancaires ou encore de simplifier la souscription de crédit en ligne. De quoi retenir ainsi les clients « digital native » éventuellement tentés par une banque en ligne.

Dans cette optique, le groupe des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne se dotera, lui aussi, de sa propre banque en ligne. Courant 2017, il sera possible d’ouvrir un compte chez Fidor Bank.

L’abonnement pour gérer ses comptes à distance devrait lui aussi continuer à monter en gamme. Pour rappel, depuis fin novembre 2016, les applications iPhone de la Banque Populaire et de la Caisse d’Epargne intègrent un outil de gestion de budget. Vos dépenses sont catégorisées automatiquement. Et elles vous permettent aussi d’agréger vos comptes externes. Les clients multibancarisés n’ont plus besoin de jongler d’espace client en espace client pour gérer leurs comptes. Ils ont sur une même interface une vision globale de leurs finances.

Avec ces améliorations, BPCE espère augmenter l’utilisation des services de banque à distance. Actuellement, 75 % des clients du groupe sont abonnés. D’ici fin 2017, il espère atteindre 80 % et même 90 % d’ici 2020.

Pour rappel, les clients des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont aussi les premiers à avoir pu utiliser Apple Pay, la solution de m-payment de Apple, en France.

Vers des conseillers bancaires plus spécialisés

Les professionnels sont aussi concernés par ce plan de transformation. Au cours des prochains mois, des agences spécialisées devraient fleurir, notamment pour les agriculteurs et les professions libérales.

Ces professionnels seront accueillis par des conseillers experts. A l’heure actuelle, le groupe dispose de 9 000 conseillers spécialisés et en comptera 13 500 à l’horizon 2020, soit 50 % de plus.

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François Pérol espère grâce à ce plan de restructuration faire de son groupe bancaire le « leader de la satisfaction client » et détrôner ainsi le Crédit Mutuel. A votre avis, le challenge est réalisable ? Réponse dans les prochains mois.

Marie-Eve F

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