Fidor Bank sera lancée en France en 2017
En juillet 2016, le groupe BPCE (Banques Populaires et Caisses d’Epargne) nous annonçait qu’il comptait racheter la banque en ligne allemande Fidor. Le 21 février 2017, un article des Echos.fr nous apprend que Fidor Bank sera lancée en France en 2017. Focus.
Ainsi, il devrait être possible d’ouvrir un compte chez Fidor Bank dans le courant de l’année 2017.
Étendre le modèle de la banque communautaire à la France en 2017
Le côté communautaire de la banque en ligne Fidor Bank, c’est d’abord sa communauté en ligne de 350 000 membres qui s’improvisent conseillers bancaires quand il s’agit d’apporter une réponse à des clients.
Communautaire aussi par sa « plate-forme technologique qui fournit des briques de services bancaires à d’autres partenaires en marque blanche ». L’architecture ouverte de la banque permet « une fonctionnalité en temps réel et une intégration optimisée de solutions tierces (APIs). Illustration de cette expertise, Telefónica a annoncé cette semaine, en coopération avec Fidor, le lancement d’O2 Banking, son compte bancaire sur mobile », pouvait-on lire sur le communiqué de BPCE en juillet dernier.
Communautaire enfin parce que la banque en ligne ne cesse d’organiser des jeux concours sur ses pages Facebook. Pour l’anecdote, Fidor Bank a proposé de moduler le taux d’intérêt de son livret d’épargne en fonction du nombre de mentions « J’aime » obtenues sur sa page Facebook. Sympa, non ?
Quelle place pour Fidor ?
Il n’est pas – et n’a d’ailleurs jamais été – question d’intégrer Fidor Bank au réseau des Caisses d’Epargne ou des Banques Populaires. Pour François Pérol – président du directoire du Groupe BPCE – « L’offre de Fidor est en outre très différente de celle des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires : elle est 100% mobile, 100% communautaire. Son public est jeune, adepte des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. Je ne veux pas faire de projections, mais il y a un intérêt pour ce type d’offres et il est très important que le groupe BPCE ait la capacité de lancer un modèle disruptif à côté de ses réseaux de banque traditionnelle. »
Disposant de plus de 20 % de parts de marché en France, BPCE se dit qu’il y a assez de place pour sa propre banque en ligne – sans aucun risque de « cannibalisation de ses clients actuels ». Pas plus stressé que ça par la concurrence qui règne déjà sur le marché de la banque en ligne – ING Direct et Boursorama Banque comptent chacune plus d’un million de clients – ni par l’arrivée sur ce marché de Orange Bank…